Pour arriver à la loi « séparatisme », la France est passée par plusieurs étapes, suivant un plan établi depuis l’arrivée de migrants provenant de plusieurs pays musulmans comme la Syrie, la Libye, le Mali, la Somalie, l’Afghanistan, l’Irak, pays mis à sac par l’Occident, notamment les États-Unis qui avaient prévu d’occuper la plupart de ces pays après les (faux) attentats du 11/09/2001.
Il y a eu d’abord cet acharnement contre le voile islamique qui rappelle de sombres souvenirs de la colonisation française de l’Algérie.

En effet, La France coloniale voulait coûte que coûte dévoiler la femme algérienne, ce que Frantz Fanon appelait « la bataille du voile » dans son livre « L’An V de la Révolution algérienne. »
– Interdiction de la burqa, niqab et autres couvre-visages :

La burqa, le niqab et autres, tissus qui couvrent le visage, ont été interdits par la loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public. Anecdote : 10 ans après cette loi, tout le monde est masqué par la « loi » Covid-19 !

– La lutte contre « l’islamisme » :
La lutte contre « l’islamisme » ou « l’islam politique » est devenu le cheval de bataille de l’état français. Au nom de cette lutte, la liberté de culte, pourtant consacrée par la loi sur la laïcité de 1905, s’est rétrécie pour les musulmans et uniquement eux, comme s’il y avait des deux-poids, deux-mesures ! Comment expliquer rationnellement la fermeture de plusieurs mosquées, la dissolution d’associations caritatives comme celle de Baraka City et de celle qui lutte contre l’islamophobie,le CCIF ou encore l’expulsion de personnes supposées radicalisées vers leurs pays d’origine alors que leurs pays d’origine est justement… la France !
– La lutte contre la radicalisation :
Comme il est expliqué ci-dessous par Antoine Jardin, chercheur au CNRS, la notion de radicalisation est un fourre-tout. En vérité, cette lutte contre la radicalisation est dirigée uniquement contre les musulmans par peur de la pseudo « islamisation« de la France ou d’un terrorisme douteux.
« Antoine Jardin, ingénieur de recherche au CNRS, estime qu’« il ne s’agit pas d’un concept scientifique rigoureux. « Radicalité » est devenu un mot fourre-tout pour désigner vaguement ce qui est perçu comme une menace non maîtrisée et un label hasardeux des politiques publiques dans un contexte de montée de la violence djihadiste depuis les attentats commis en France par Mohammed Merah en 2012 ».(Wikipédia)
La schizophrénie islamophobe
Un homme en djellaba, une femme voilée, un individu barbu, voilà ce qui sème un doute maladif dans l’esprit de certains.

Quand des policiers français prennent le nom »khalti »(tante en arabe phonétique) pour un nom de famille !

Quand une formule de politesse en arabe phonétique est prise pour un nom de terroriste !

Crier « Allah Akbar » est un motif d’interpellation pour apologie du terrorisme !

Lire aussi :
« L’islamophobe et ses délires »
https://dzmewordpress.wordpress.com/2019/01/17/lislamophobe-et-ses-delires-ahmed-miloud/
« La laïcité prônée par l’état est une façon d’imposer l’athéisme »
Ahmed Miloud
3 commentaires sur « La loi sur le « séparatisme »: étapes »