Mon grain de sel
Comme s’il n’y avait pas assez de virus, certains laboratoires en créent.
Ahmed Miloud

A Retenir
- Les virus font partie du vivant depuis toujours et pour toujours
- Penser pouvoir créer un monde « zéro virus » est illusoire, et délétère à terme
- Un virus s’adapte et établit un équilibre avec son hôte. Sinon, il disparaît.
- Revenons au sens commun pour réagir de façon adaptée à ces crises sanitaires.
Le savoir partiel fait peur
Homo sapiens est incontestablement l’espèce qui a le plus exploité son environnement. En quelques dizaines de milliers d’années, nous sommes passés de chasseurs-cueilleurs à des individus vivant dans des sociétés de plus en plus dépendantes de notre technologie. Ces dernières décennies ont vu d’importantes avancées scientifiques affiner les connaissances médicales, permettant la compréhension de nombreux phénomènes physiologiques. En particulier, la biologie moléculaire a permis la mise en évidence de nombreux processus génétiques impliqués dans diverses pathologies (cancers, maladies héréditaires, maladies infectieuses, etc.…). Aujourd’hui, suite à la syndémie de COVID-19, rares sont les humains qui n’ont pas entendu parler de virus, voire même du récepteur du SARS-CoV-2, ACE2, reconnu par la protéine de pointe « Spike »…
Cette nouvelle familiarité avec les virus à ARN, associée aux messages souvent alarmistes des politiciens sur la dangerosité potentielle de la maladie, a fait que nous connaissons désormais tous la capacité qu’ont les virus à ARN d’évoluer. Nous semblons être arrivés à un stade où, quand un pic épidémique disparaît, nous sommes tous dans l’angoisse de l’attente du variant suivant, qui risque cette fois-ci d’être « le bon ».
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