
Pour un militant épris de justice et de liberté, Il n’y a rien de pire que de découvrir que l’organisation de droits de l’Homme à laquelle il a dédié une partie de sa vie, s’est égarée pour se soumettre à une ligne de conduite dictée pas ses bailleurs de fonds, avec des pratiques en contradiction avec ses convictions.
Pour un journaliste opérant au sein d’une organisation qui affiche des ambitions de protection des journalistes, cela est encore plus douloureux. Distribuer les bons ou les mauvais points, « sucrer » une information importante parce qu’elle implique un donateur ou en surexploiter une autre parce qu’« on » l’a demandé, c’est tout simplement sacrifier ses valeurs morales et éthiques.
Ces pratiques font l’objet de l’une des plus grandes omerta de ces 40 dernières années. Les rares journalistes et chercheurs qui ont tenté de lever le voile sur l’opacité des financements de ces organisations se sont vus traités de « vendus », ou suspectés de collusion avec des services de renseignements quand ils n’ont pas été accusés de corruption pour avoir tenté de briser la loi du silence autour de l’édification d’une mégastructure internationale, construite pendant 40 ans par le milliardaire américain George Soros.
« Un chef d’état sans état »
C’est ainsi que celui qui a fait sauter la Banque d’Angleterre en 1992 en contournant les failles du système monétaire européen, aime à se définir. Une attaque spéculative qui a dopé sa fortune et lui a fait voir les choses en très grand : soumettre le monde à son modèle de société « ouverte », et favoriser l’expansion de son empire économique.
Pour un militant épris de justice et de liberté, Il n’y a rien de pire que de découvrir que l’organisation de droits de l’Homme à laquelle il a dédié une partie de sa vie, s’est égarée pour se soumettre à une ligne de conduite dictée pas ses bailleurs de fonds, avec des pratiques en contradiction avec ses convictions.
Pour un journaliste opérant au sein d’une organisation qui affiche des ambitions de protection des journalistes, cela est encore plus douloureux. Distribuer les bons ou les mauvais points, « sucrer » une information importante parce qu’elle implique un donateur ou en surexploiter une autre parce qu’« on » l’a demandé, c’est tout simplement sacrifier ses valeurs morales et éthiques.
Ces pratiques font l’objet de l’une des plus grandes omerta de ces 40 dernières années. Les rares journalistes et chercheurs qui ont tenté de lever le voile sur l’opacité des financements de ces organisations se sont vus traités de « vendus », ou suspectés de collusion avec des services de renseignements quand ils n’ont pas été accusés de corruption pour avoir tenté de briser la loi du silence autour de l’édification d’une mégastructure internationale, construite pendant 40 ans par le milliardaire américain George Soros.
“Saint George et ses improbables croisades”

Particulièrement satyrique Le Time consacrera le 1er septembre 1997 une Une à “Saint George : et ses improbables croisades”, qui vont de la politique à l’immigration en passant par la dépénalisation de la drogue, la défense des minorités ou encore la cause LGBT+, construisant sa stratégie sur la démocratie et la justice sociale, la défense des faibles pour provoquer la chute des puissants, tout ceux en tout cas qui encombreraient sa route vers l’édification d’une société transnationale.
Le Parti Démocrate en toile de fond
Sur le plan politique, il n’a jamais fait mystère de ses positions démocrates, finançant généreusement les campagnes de John Kerry en 2004 face à Georges W bush, Barack Obama qu’il avait commencé à soutenir en tant que sénateur de l’Illinois, Hillary Clinton face à Trump en 2016 et un cortège de sénateurs démocrates, évidemment, qui lui sont tous acquis à jamais . Ils partagent tous une certaine vision de l’organisation du monde avec un marketing fondé sur les valeurs de la démocratie pour mieux mettre au pas tout pays qui se sentirait les épaules un peu trop solides face aux Etats Unis d’Amérique. La Crimée, l’Ukraine, la Hongrie, la Géorgie, la Russie, la Chine, l’Union Européenne et bien d’autres encore se sont vu affaiblir par la machine de guerre mise en place par Soros.
En Afrique où les activités du milliardaire américain ne suscitent pas le même intérêt qu’aux Etats Unis ou en Europe, la République Démocratique du Congo et le Burkina Faso notamment ont été broyés par des manœuvres attribuées aux réseaux de George Soros.(En 2017, Open Society Foundation consacrait plus de 70 millions de dollars à ses activités sur le continent).
Alignement sur la politique étrangère américaine
Le magnat de la finance n’a aucune hésitation à travailler avec une partie des cercles du pouvoir américain quand cela est nécessaire. Mieux encore : il avance sensiblement au même rythme que la politique américaine, travaillant souvent main dans la main avec La NED, National Endowment for Democraty, émanation du congrès américain financée à travers l’USAID, l’Agence Américaine pour le Développement International.

Une phrase de son ancien président exécutif, Allen Weinstein résume sa mission.Il déclarait au Washington Post en 1991 : “a lot of what we do today was done covertly 25 years ago by the CIA” « la plupart des choses que nous faisons aujourd’hui étaient faites secrètement par la CIA il y a 25 ans ».
En conjuguant leurs efforts, la NED et le réseau de la Open Society Foundation auraient travaillé à l’émergence, l’encadrement, la formation et le financement de nombreux mouvements de contestation dans plusieurs pays où le vent du printemps arabe a soufflé.
Un homme qui ne s’embarrasse pas de ses contradictions
George Soros est partout et ne se formalise pas des contradictions qu’il peut présenter, comme l’explique Thibault Kerlinzin auteur d’une enquête passionnante « Soros, l’Impérial », publiée en 2019. C’est un démocrate mais qui est prêt à côtoyer des Républicains si le business l’exige. Il dénonce l’addiction des enfants aux jeux sur Internet mais est un grand investisseur dans des casinos. Il se fait le chantre de la démocratie mais finance les révolutions colorées.
En 1993, il déclarait qu’il n’investirait pas dans les pays où agissent ses fondations, mais fait tout le contraire l’année d’après. Il dénonce la corruption et les pratiques illégales et prône la transparence mais fait tout pour échapper aux contrôles fiscaux, tout en finançant des ONG comme Transparency International. Il a des investissements dans les mines de charbon et le secteur pétrolier mais épouse la cause des défenseurs de l’environnement.
« La Soros Connection »
C’est tout cela à la fois le personnage Soros : le cynisme dans les affaires et un réseau dans au moins 100 pays pour l’accompagner dans le projet de démantèlement des sociétés auquel il aspire, distribuant les bons ou les mauvais points par organisations non gouvernementales et médias interposés. Selon Thibault Kerlirzin qui analyse la « Soros connection » faite d’intérêts et de renvois d’ascenseurs, nous serions naïfs de croire que le magnat de la finance aurait perdu ses longues griffes qui ont fait sa réputation de loup de Wall Street : quand Georges Soros donne, c’est toujours un investissement.
« Le Maître des marionnettes”, comme le nomme Margaux Krehl dans un portrait qu’elle lui consacre dans Vanityfair.fr mis en ligne le 25 octobre 2018, est-il le manipulateur que décrivent ses adversaires ? Le fait est que le nom de ses fondations est associé à toutes les ONG qui voudront bien prendre les milliards qu’il a à revendre, et elles sont nombreuses. Depuis 1984, ce sont plus de 30 milliards de dollars qu’il a injecté dans Open Society Foundation avec l’ambition affichée de promouvoir “la gouvernance démocratique, les droits de l’Homme et les réformes économiques, sociales et légales”.
En 2017, il annonçait le transfert de la somme étourdissante de 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle aux comptes de sa fondation ajoutant qu’à son décès, l’essentiel de ses avoirs sera légué à Open Society Foundation. Enfin, en janvier, George Soros établissait un nouveau chèque d’un montant d’un milliard de dollars pour un projet de réseau d’universités qu’il considère être le projet de sa vie : « la survie des sociétés ouvertes est menacée et nous faisons face à une crise encore plus grande : le changement climatique », avait-il expliqué lors du dîner qu’il donne chaque année pendant le forum économique mondial de Davos.
A quelles ONG profitent ces sommes phénoménales ?
Enquêter sur la « Soros Connexion », c’est comme dérouler une pelote de laine sans fin et se rendre compte de la multitude de relais mis en place avec de grandes « ONG vaisseaux amiral », lesquelles elles-mêmes financent, stimulent et encadrent d’autres relais sur le terrain.

Human Right Watch est un vaisseau amiral de tout premier plan pour la Open Society Foundation qui lui a versé en 2010 pas moins de 100 millions de dollars pour la période 2010-2020.HRW est régulièrement critiquée pour ses liens étroits avec des gouvernements et des « publications qui reflètent l’absence de normes professionnelles », analyse NGO Monitor « avec des partis pris idéologiques » régulièrement pointés du doigt.
« Toute organisation à but non lucratif qui accepte des contributions volontaires peut être soumise à l’influence de ses sponsors. HRW ne diffère pas des autres organisations à but non lucratif », pour Ivan Eland du « Center on Peace and Liberty de l’Independance Institut ». Pour l’exercice 2017-2018, les revenus de HRW se sont élevés à 92,1 millions de dollars. Le fondateur de HRW, Robert Bernstein, dont il a été président en pleine guerre froide de 78 à 88, ardent défenseur américain de la dissidence politique et de la liberté d’expression est décédé le 27 mai 2019 à l’âge de 96 ans, non sans laisser une tache indélébile dans le curriculum vitae de HRW. Robert Bernstein a publié une tribune parue dans le New York Times dénonçant sa propre organisation comme étant “morally bankrupt”, en faillite morale.
Suite de l’article :
L’ONG « Open Society » de Georges Soros de plus en plus accablé en Europe

Les critiques s’enchainent en Europe à l’égard de l’ »Open Society » du milliardaire américano-hongrois, George Soros, déjà accablé, il y a six mois, par un rapport démontrant la mainmise de son réseau d’ONG sur les institutions européennes.
Le financier d’origine hongroise, Georges Soros qui s’est fait une image de bienfaiteur, alors qu’il fut derrière le financement des révolutions colorée en Europe de l’Est et même celles du « printemps arabe » est de plus en plus décrié pour avoir infiltré des institutions européennes.
Dans une récente interview accordée au magazine « Valeurs Actuelles », Grégor Puppinck, directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), a déclaré que le Conseil de l’Europe, dont dépend la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), a été financé par l’Open Society foundations (OSF) et Microsoft de Bill Gates.
Se basant sur les rapports financiers annuels de l’organisation , Puppinck, a révélé que l’Open Society et Microsoft sont les deux plus gros donateurs privés de l’organisation intergouvernementale. Ces deux sociétés ont donné respectivement au Conseil de l’Europe près de 1,4 million d’euros entre 2004 et 2013 et près de 690.000 entre 2006 et 2014.
Ces organisations sont donc « vulnérables aux milliardaires philanthropes qui cherchent à exercer une influence politique globale », selon le responsable de l’ECLG. Cette influence politique peut s’exercer, d’après lui, « sans aucun recours aux mécanismes et aux contrôles démocratiques ».
Grégor Puppinck, a affirmé que son rapport sur l’emprise des ONG de Soros sur la CEDH, « a eu un énorme impact en Europe et dans le monde, plusieurs gouvernements et de nombreux responsable politiques s’en sont saisi. C’est le cas notamment de la Russie et de la Bulgarie », a-t-il précisé.
« J’ai le sentiment que l’opinion publique est à présent informée et sensibilisée.
Ce rapport prouve qu’au cours des dix dernières années, parmi les 100 juges permanents qu’a compté la Cour, 22 sont issus de sept ONG actives auprès de cette même Cour, et que 18 d’entre eux ont siégé dans des affaires impliquant » leur » ONG, en violation des règles élémentaires de la déontologie judiciaire.
Parmi ces sept ONG, le réseau Open Society se distingue par le nombre de juges qui lui sont liés (12) et par le fait qu’il finance les six autres organisations citées dans le rapport.
Soros, « le maître des marionnettes »
En février, l’homme politique français, Philippe de Villiers, auteur d’un chapitre sur le fondateur de l’Open Society Foundations (OSF) dans son dernier livre-enquête sur les pères fondateurs de l’Union européenne, a salué le courage du lanceur d’alerte Grégor Puppinck et dénonce le pouvoir de l’OSF, aujourd’hui « plus puissante qu’un pays comme la France ».
D’ailleurs, le surnom qui est donné à Soros à Bruxelles est éloquent : « le maître des marionnettes », a-t-il confié au même magazine.
Le rapport de Grégor Puppinck, est d’ »un courage inouï ». En effet, « ce rapport s’attaque à une forteresse que personne en Europe ni dans le monde n’ose attaquer ou même approcher d’un seul battement de l’aile « , a-t-il dit.
Lors d’un autre entretien à Sud Radio, de Villiers a révélé que » 200 députés européens sont sous la main de Soros. George Soros est un spéculateur qui se fait passer pour un bienfaiteur ».
Dimanche, un responsable culturel hongrois cité par Sputnik, a déclenché l’indignation après avoir publié un article sur le site Origo -dont le lien n’est plus actif- où il a comparé le milliardaire et philanthrope américano-hongrois George Soros à Hitler.
« L’Europe est devenue la chambre à gaz de George Soros. Le gaz toxique s’écoule de la cartouche d’une société ouverte multiculturelle, ce qui est mortel pour le mode de vie européen », a indiqué Szilard Demeter, commissaire à la Culture du gouvernement hongrois et directeur du Musée littéraire Petofi à Budapest, cité par Associated Press. Szilard Demeter a également affirmé que George Soros était » le Führer libéral ».
En effet, la Hongrie et la Pologne sont actuellement opposées à Bruxelles dans des discussions portant sur l’Etat de droit.
Le premier rapport sur le respect de l’Etat de droit dans les pays de l’UE présenté fin septembre par la Commission européenne s’est avéré très critique pour la Hongrie et la Pologne , deux pays où les conséquences des réformes de la justice suscitent de « vives inquiétudes ».
Les Etats membres ont approuvé un dispositif pour conditionner le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit, une première dans l’UE. La Hongrie et la Pologne ont voté contre.
Source :
Excellent article très bien étayé.
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