
Mon grain de sel
Il devient évident que l’Algérie est toujours dans le colimateur de la plupart des puissances occidentales, à leur tête la France , les Etats-Unis et à un degré moindre, Israël via le Maroc . La cause en est que l’Algérie est la porte de l’Afrique, regorge de richesses naturelles et surtout elle est proche de la Russie et de la Chine en matière d’armements et d’échanges commerciaux.
Ces puissances utilisent les ONG et de pseudo-opposants algériens, surtout celles des « Droits de l’homme », pour semer la zizanie dans le pays afin de provoquer ce qui est appelé sous le « doux » euphémisme de « printemps arabes ».
Elles utilisent pour cela de pseudo- journalistes comme Khaled Drareni , l’agent docile de RSF(Reporters sans Frontières) financés par le « généreux » George Soros.
L’Europe devrait balayer devant sa porte avant de donner ses leçons douteuses sur les droits de l’homme.
Ce qui est volontairement oublié par ces puissances, c’est que l’Algérie a dépassé et de loin ces événements provocateurs par sa lutte contre le terrorisme pendant la décennie noire. Elle s’en est trouvée plus aguerrie et donc, prête à toute éventualité de déstabilisation.
Ahmed Miloud

Résolution du Parlement européen sur les Droits de l’Homme en Algérie : Les réactions d’indignation se poursuivent

Des organisations et des partis politiques ont dénoncé, lundi, la teneur de la résolution du Parlement européen sur les droits de l’Homme en Algérie, la qualifiant de «campagne tendancieuse» qui cible «l’ingérence» dans les affaires internes du pays.
Dans ce cadre, l’Académie des jeunes Algériens a dénoncé cette résolution, considérant qu’elle constitue «une ingérence dans nos affaires internes» et «une campagne tendancieuse» qui a pour objectif d’«écarter l’Algérie en tant qu’Etat influent dans l’équation géopolitique et en tant que partie et partenaire économique, politique et sécuritaire dans la gestion de l’avenir de la région».
«L’Algérie, qui est fidèle à ses principes inspirés de son histoire civilisationnelle et de sa lutte, des sacrifices de son peuple pour la liberté, la dignité et la souveraineté, a toujours soutenu les peuples opprimés conformément à ses valeurs et ses engagements internationaux, a-t-elle ajouté, appelant à «former un bloc pour faire face à ce plan diabolique émanant de certains pays et de certains traîtres et agents qui gravitent autour». «Les forces invisibles qui nous guettent fomentent des complots pour semer une nouvelle discorde», ajoute l’Académie dans son communiqué.
Pour sa part, le parti El Wassit Siyassi a souligné que «celui qui pense que le Parlement européen est une association caritative qui appelle à la compassion et au service de l’intérêt public sans profit politique, médiatique ou financier a tort», soulignant l’attachement de l’Algérie à la souveraineté nationale et à l’autonomie de la décision politique (…) ainsi que son soutien aux questions de l’émancipation des peuples, particulièrement en Palestine et au Sahara occidental».
Le Parti a affirmé que «l’acharnement» des médias européens sur l’Algérie est «une manœuvre qui a pour visée, la déstabilisation de la cohésion du front interne en Algérie. La formation politique dénonce la résolution qui traduit les tentatives répétées d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie.
Des groupes parlementaires, des partis politiques et des syndicats ont condamné «les allégations sans fondement» contenues dans la résolution du PE, exprimant leur rejet d’«une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie».
Le Mouvement El Bina a exprimé «sa grande inquiétude face aux tentatives d’ingérence répétées dans les affaires internes de l’Algérie», condamnant «toute position ou tout acte attentatoire à la souveraineté nationale».
Il a insisté sur «la consolidation du front interne et l’attachement à la cohésion nationale en vue de protéger l’Algérie des menaces et des risques et de parachever et sécuriser le processus de transition nationale avec la contribution de tout un chacun».
La résolution du Parlement européen sur les droits de l’Homme en Algérie est une résolution «des plus insidieuses et des plus pernicieuses», et relève plus du «tract d’agitprop» que d’une déclaration politique, a indiqué le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali. «Une résolution du Parlement européen des plus insidieuses et des plus pernicieuses, à tel point qu’elle relève plus du tract d’agitprop que d’une déclaration politique d’une instance de cette envergure», a dit M. Djillali à propos de cette résolution dans une longue contribution publiée mardi dans le quotidien «Le Soir d’Algérie». Affirmant que cette résolution «prend l’allure d’un casus belli», il a condamné le fait que les députés européens, sous le prétexte de défense des droits de l’Homme, «s’attaquent aux nombreuses « tares » du régime algérien et lui dictent, de facto, sa feuille de route, se substituant ainsi, à la souveraineté des Algériens». Soulignant, par ailleurs, qu’un accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) est «censé formaliser un cadre de coopération dans le respect des deux parties et non pas dans l’objectif de formaliser une allégeance ou une subordination d’une partie à l’autre», le président de Jil Jadid s’est insurgé contre les députés européens qui considèrent l’Algérie comme «une dictature infréquentable, une voyoucratie, à qui il faut donner une bonne leçon de démocratie et lui apprendre à se comporter comme un pays civilisé». «Les conditions de changement sont là. La situation est mûre. Il faut y croire, et surtout arrêter d’hystériser les esprits et flatter les lignes de fracture potentielle dans la société, ce que le Parlement européen vient de faire allègrement et sans scrupules», a-t-il indiqué.
«L’Algérie n’a pas besoin que le Parlement européen lui désigne ses hommes et ses femmes politiques qui doivent représenter son peuple. L’Algérie a besoin de partenaires politiques, de voisins et d’amis, qui la respectent. Sinon, l’Algérie est en droit de ne pas les respecter», a conclu M. Djilali.
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