La conférence de 1907 et les accords de Sykes-Picot de 1916, préludes au dépècement des pays arabes

Le rapport Campbell Bannerman(photo ci-dessus)/des «printemps arabes» à perpétuité…

La Grande-Bretagne avait planifié les printemps arabes au tout début du 20ème
siècle…

En 1907, Campbell Bennerman, à l’époque Premier ministre britannique, avait fait
un rapport tenu dans le secret absolu jusqu’à tout récemment. Ce rapport stipule
que les Arabes contrôlent de grands territoires riches en ressources naturelles
et dominent les grands passages interrégionaux. Ils sont le produit de grandes
civilisations, sont unis par une histoire commune, une même religion, une même
langue et portent les mêmes aspirations. Aucune barrière naturelle ne les sépare
les uns des autres et ils peuvent, s’ils le veulent, se constituer en un seul
Etat qui pourrait devenir une superpuissance mondiale.

Au vu de ces considérations, les autres Etats du monde devraient, selon
Campbell, planter en plein cœur de ces pays un corps étranger pour les diviser,
les désunir et les affaiblir.

Le corps étranger fut Israël dont le rôle est d’épuiser les pays du Moyen-Orient
et du Golfe par des guerres sans fin et permettre à l’Occident de les asservir
et les exploiter.

Le rapport Bannerman avait établi le plan suivant:

– promouvoir la désintégration, la division et la désunion dans la région;

– mettre en place des entités politiques faibles et artificielles contrôlées par
les puissances impérialistes régionales;

– lutter contre toute sorte d’affinités intellectuelles, religieuses ou
historiques et prendre des mesures pratiques pour fractionner les habitants de
la région.

Pour atteindre cet objectif, on a implanté Israël en plein cœur de la Palestine,
soit, selon le rapport Bannerman, une «forte présence étrangère hostile à ses
voisins, solidaire avec les pays européens et au service de leurs intérêts».

Aujourd’hui, le bébé israélien a grandi pour devenir lui-même un ogre qui ne
sert que ses propres intérêts, mais les pratiques et les politiques britanniques
méprisables et méprisantes à l’encontre des peuples arabo-musulmans sont restées
les mêmes.

L’idée du corps étranger n’a pas disparu. Il a changé de visage et de religion.
Il n’est plus Israël, il est toutes ces composantes religieuses islamistes
extrémistes.

Aujourd’hui à Oxford et Chatham House, on met au point des plans de destruction
des pays arabes via des «printemps» qui désintègrent les Etats, massacrent les
populations et les appauvrissent en faisant des réfugiés à vie, détruisent les
économies, tuent les savants, clochardisent les jeunes et les renvoient dans
l’ère de la sauvagerie et de la barbarie.

Aujourd’hui, les cerveaux arabes, s’ils ne sont pas tués, sont exportés.

Aujourd’hui, les superpuissances ont décidé que ces pays, dont les populations
sont en grande partie composées de jeunes, doivent redevenir des déserts
d’ignorance et des refuges pour les sauvages et les terroristes pour que des
pays comme elles viennent dérober leurs richesses et les soumettre à leurs
volontés.

Et pour ce, le fameux Royaume-Uni et son allié américain n’ont même pas besoin
d’envoyer leurs propres armées. Ils ont entouré les extrémistes religieux de
toutes leurs attentions, ont offert des asiles politiques aux Frères musulmans,
vendu des armes, grâce aux fonds fournies par les fanatiques malades des pays du
Golfe arabe, aux terroristes et ont renvoyé tout ce beau monde dans les pays
d’origine.

Seulement, il n’est pas dit que les plans machiavéliques britanniques réussiront
à tous les coups. Nous le vivons aujourd’hui, la magie est renversée et les
extrémistes que l’on a nourris du sang de leurs frères veulent plus. Ils veulent
le sang des «mécréants» partout dans l’Occident.

Une preuve? Daech vient d’exécuter un journaliste américain de la pire manière
qui soit: en l’égorgeant. Ce n’est que le début, bientôt nous verrons beaucoup
de disciples «Daechois» de l’armée de l’Irak et du Cham en plein cœur de
Londres, Washington, New York, Paris, Berlin et autres capitales occidentales.

Qui sème le vent, récolte la tempête. Wait and see.

Source :

https://www.webmanagercenter.com/2014/08/22/153766/campbell-bennerman-a-imagine-le-printemps-arabe-en-1907/

Cette conférence a été suivie en 1916 par les accords des Sykes-Picot

Accord de Sykes-Picot
Dans le but d’éviter les conflits des intérêts français et britanniques, la France et la Grande-Bretagne ont conclu en 1916 un accord confidentiel et ultrasecret sur la répartition des zones d’influence britannique et française.

Sykes-Picot

Cet accord entre le lieutenant-colonel Mark Sykes, pour la Grande-Bretagne, et le consul à Beyrouth, François Georges-Picot, pour la France, fut signé le 16 mai 1916. L’accord ne tenait pas compte des conditions géographiques, ni de la répartition ethnique, religieuse ou culturelle.

irak-accords-1916

La zone bleue de la France englobait le Liban et la partie sud-est de la Turquie actuelle, ainsi que la Syrie et la partie nord de l’Irak. La zone rougecouvrait la partie sud de l’Irak et le Koweït, ainsi que la Jordanie, la partie nord de l’Arabie Saoudite et la partie occidentale de l’Irak. Il y avait aussi une petite zone brune couvrant la Palestine que les plénipotentiaire ont mis sous une administration internationale.

1) Une zone rouge anglaise, d’administration directe (Koweït et Mésopotamie);
2) Une zone rouge d’influence anglaise, (Syrie du Sud, Jordanie et Palestine);
3) Une zone bleue française d’influence française (Syrie du Nord et vilayet de Mossoul);
4) Une zone bleue française d’administration directe (Liban et Cicilie);
5) Une zone brune d’administration internationale comprenant Saint-Jean-d’Acre, Haiffa et Jérusalem;
6) La zone jaune sous contrôle russe (Arménie et nord-est de la Turquie) ne faisait pas partie de l’entente.

Accord de San Remo
En avril 1920, la conférence de San Remo(Italie), réunissant des représentants britanniques, français, italiens, grecs, japonais et belges, allait fixer le sort des vilayets ou provinces arabes de l’Empire ottoman. Lors de cette conférence, les États-Unis, retournés à leur politique isolationniste, et la Russie, en pleine guerre civile, étaient absents.

Mandat britannique
En effet, le 24 avril de cette année-là, un accord entre les représentants plaçait la Palestine, de la Transjordanie et la Mésopotamie (Irak) sous Mandat britannique (1),agrandi de Kirkouk cédé par les Français en échange d’une participation aux bénéfices pétroliers de la région; les Français disposeront d’un quart des parts (ultérieurement 23,75 %) au sein du consortium chargé d’exploiter ce pétrole.

irak-accord-SM-1920

Mandat français
La France, pour sa part, reçut le Mandat du Liban et de la Syrie (2).

Mandat russe
Quant à la Russie, elle eut le Mandat de l’Arménie (3), qui ne dura pas, car il fut absorbé par les troupes turques de Mustafa Kemal.

La Palestine mandataire devint une «zone internationale» (4). Lors des pourparlers, la frontière palestinienne fut déplacée de quelques kilomètres vers le nord; la Transjordanie fut reliée à la Palestine et à l’Irak, ce qui permettait de créer un corridor assurant dans l’immédiat le passage des lignes aériennes vers l’Inde. Finalement, l’accord de San Remo se trouvait à entériner et à officialisé les accords Sykes-Picot avec en prime un mandat en bonne et due forme de la part de la Société des Nations.

Le découpage territorial entre Britanniques et Français fut imposé par la force aux Ottomans et aux Arabes. Mais les événements de 1920 allaient ensuite être ressentis comme une trahison des engagements promis par les belligérants parce qu’ils dépossédèrent les élites locales de leur pouvoir. Par exemple, la Palestine ne fut pas rendue aux Juifs et les Kurdes n’obtinrent pas leur indépendance. Lorsque le nationalisme reviendra en force chez les Arabes, ceux-ci ne reconnaîtront pas la légitimité de ce découpage. L’Irak, la Syrie, le Koweït, le Liban et la Palestine seront frappés d’illégitimité et durablement fragilisés. Plus tard, la constitution du «Foyer national juif» entraînera la région dans un cycle de conflits entre Arabes et Juifs palestiniens, dont les revendications nationalistes respectives n’ont pu être conciliées par les Britanniques. En conséquence, le Mandat eut pour résultat de créer le Royaume hachémite de Transjordanie (1946) et l’État d’Israël (1948), sans oublier le double échec de la mise en place d’un État arabe palestinien indépendant, après la grande révolte de 1936-1939 et la guerre de 1948.

Source :

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/e/syrie-Sykes-Picot-1916.htm

Voir vidéo sur les accords de Sykes-Picot par l’historien Henry Laurens, professeur au Collège de France :

Source :

http://akimaladin.unblog.fr/2019/05/22/la-conference-de-1907-et-les-accords-de-sykes-picot-de-1916-preludes-au-depecement-des-pays-arabes/

Publié par ahmedmiloud

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