Réfutation de la thèse farfelue faisant du syriaque l’origine du Coran

Mot à dire

Cet article est une réponse à ces pseudo-islamologues, notamment Claude Gilliot et consorts, qui font douter de la véracité du Noble Coran, tantôt qu’il est d’origine syriaque, tantôt d’origine satanique, etc… Ces islamologues, n’étant pas musulmans, ne peuvent comprendre ni l’historicité du Noble Coran, ni la langue arabe avec laquelle il a été révélé. Le comble de ces personnes est qu’ils réfutent les sources provenant des savants et érudits musulmans en la matière. Ceci prouve leur duplicité et leurs tentatives, qui sont les mêmes à travers les siècles, de pervertir l’Islam en s’attaquant à son livre sacré et au Prophète que le salut et la paix soient sur lui.

Le Noble Coran n’est ni d’origine syriaque ni d’origine biblique. C’est La Révélation de Dieu à Son Dernier et Ultime Prophète et Messager.

Le Noble Coran est le Miracle éternel de l’Islam. Il est sous la protection de Dieu de toute falsification ou perversion humaine.

 » En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. »(Coran 15 : 9)


 » En vérité c’est Nous qui avons fait descendre sur toi le Coran graduellement. Endure donc ce que ton Seigneur a décrété, et n’obéis ni au pécheur, parmi eux, ni au grand mécréant. »(Coran 76 : 23/24)

Le mot arabe قُرَْآن, qorʾān, dérive de la racine قرا, qaraʾa, qui veut dire « lire, réciter ». 


« (Nous avons fait descendre) un Coran que Nous avons fragmenté, pour que tu le lises lentement aux gens. Et Nous l’avons fait descendre graduellement. »Dis: « Croyez-y ou n’y croyez pas. Ceux à qui la connaissance a été donnée avant cela, lorsqu’on le leur récite, tombent, prosternés, le menton contre terre, et disent: « Gloire à notre Seigneur ! La promesse de notre Seigneur est assurément accomplie. » » (Coran 17 : 106 à 108)

 » Ce (Coran) ci, c’est le Seigneur de l’univers qui l’a fait descendre, et l’Esprit fidèle est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. »
(Coran 26 : 192 à 194)

Ahmed Miloud

Le Coran d’origine syriaque ? Réponse à la thèse farefelue de Mingana et Luxenberg

Au Nom de Dieu, Clément et Miséricordieux« …Et que la paix soit sur quiconque suit le droit chemin !»Saint-Coran, Sourate 20 Verset 47

1. Introduction
L’histoire de l’Orientalisme est assez particulière. Selon quelques uns parmi eux, l’histoire de l’Islam et des Musulmans serait probablement un Grand Mensonge. Ils ont ainsi réclamé que les sources Arabes à propos de l’Islam sont fondamentalement peu fiables alors que les sources non-islamiques et les opinions spéculatives sont totalement prises pour véridiques.
En ce qui concerne le Coran, ils considèrent qu’il n’y avait jamais eu de révélation faite au Prophète (saws), mais simplement une compilation massive de textes liturgiques emprunté aux Judéo-chrétiens et aux traditions Zoroastriennes.
Un exemple d’un tel orientaliste est le Révérend  Alphonse Mingana qui a entrepris d’apprendre aux Musulmans l’histoire de la transmission de leur Livre sacré ainsi que l’histoire de l’alphabet Arabe !!! Son hypothèse était que le Coran était très imprégné du Syriaque.
« L’auteur » a intégré un ensemble de mots empruntés au Syriaque dans la lecture Coranique et a donc provoqué une révolution linguistique de ce saint livre (1).
Mingana a catalogué le présumé vocabulaire Syriaque dans le Coran et a soutenu la présence répandue du Christianisme Syriaque (en Arabie) et son rôle important dans les origines d’Islam. Son travail, avec celui plus complet d’Arthur Jeffery  » The Foreign Vocabulary Of The Qur’an » (2) a donné l’élan pour une recherche supplémentaire dans le rapport entre le « Vocabulaire Etranger » du Coran et les circonstances historiques de son apparence.
Récemment, le travail de Mingana a été ressuscité avec la publication de Christophe Luxenberg « Die syro-aramäische Lesart des Koran: Ein Beitrag zur Entschlüsselung der Koransprache » (3)
En ce qui concerne l’origine de la langue arabe, Mingana appelle complètement à l’ignorer.
Il va même affirmer que les langues écrites à la Mecque et Médine devaient être le Syriaque ou l’hébreu :
« Si tous les signes ne nous trompent pas, très peu de phrases sibyllines, le cas échéant, ont été écrites dans la période du prophète. Le genre de vie qu’il a mené, et le caractère rudimentaire de la lecture et de l’écriture dans cette partie du monde en lequel il est apparu, sont les témoins suffisants en faveur de cette vue. Notre ignorance de la langue arabe dans les premières périodes de son évolution est telle que nous ne pouvons même pas savoir avec certitude si elle avait sa propre forme écrite à la Mecque et à Médine. Si un quelconque genre d’écriture existait dans ces deux localités, celui-ci doit avoir quelques similarités avec l’Estrangelo (c-à-d, Syriaque) ou aux caractères hébreux » (4).
Quant aux voyelles arabes, il écarte les avis des auteurs arabes et les remplace par les auteurs Araméens ainsi que ses propres avis spéculatifs. Il dit :
« Le premier créateur des voyelles arabes est inconnu de l’histoire. Les avis des auteurs arabes, sur ce point, sont sans aucune valeur pour être cités… Si nous pouvons avancer notre propore opinion, nous pensons qu’un traité complet et systématique sur ces voyelles n’a été élaboré qu’à la dernière moitié du VIIIème siècle, et nous croyons qu’une telle tentative pourrait avoir été faite avec succès seulement sous l’influence de l’école de Baghdâd à ses débuts.
D’une part, en dépit de l’insuffisance des raisons pour assumer une date plus rapprochée, nous n’avons pas de manuscrits ornés de voyelles qui peuvent confirmer qu’ils sont d’une date antérieure ; d’autre part, la dépendance de ces voyelles aux voyelles araméennes nous oblige de trouver un centre où la culture de la langue Araméenne fleurissait, et ce centre est l’école de Baghdâd, qui était, comme nous avons déjà énoncé, sous la direction des disciples Nestoriens, et d’où un traité sur la grammaire de Syriaque a été écrit par le célèbre Ishaq Ibn Hunayn » (5) .
Il a également affirmé cela :
« La base des voyelles arabes s’appuie sur les voyelles araméenes. Les noms donnés à ces voyelles est une preuve irréfutable de la véracité de cette affirmation. Ainsi le « fath » correspond dans l’appellation et dans le bruit au « ftâha » Araméen  » (6).
Suivant d’une façon très proche la démarche de Mingana, Luxenberg prétend qu’avant l’apparition de la littérature arabe, la langue principale de l’écriture était le syro-araméen ou Syriaque. Ce qui le poussa de supposer que les origines de l’arabe littéraire et du Coran doivent être cherchées dans les communautés Araméenne et chrétiennes.
Cette hypothèse a été prise pour pouvoir prétendre que la Mecque n’était pas une colonie Arabe mais plutôt une colonie Araméenne et que les résidants de la Mecque ont parlé un mélange d’Aramo-arabe (7) (ou Arabo-araméen).
Cette langue, apparemment non connue ou non comprise en dehors de la Mecque (?), est bientôt tombée dans un état d’oubli et aucune tradition fiable n’a existé pour prouver son existence (8). (bien sûr c’est uniquement Luxenberg qui détient cette information et connaît son existence).
Par conséquent, selon Luxenberg, les premiers Savants Musulmans, qui ont écrit un siècle et demi après le décès du Prophète, étaient sous la fausse impression que le Coran a été écrit dans l’arabe classique ; donc, il n’était pas surprenant qu’ils n’ont pas compris ce qu’ils lisaient (9).
À cet égard, Luxenberg représente une coupure radicale par rapport aux théories précédentes, y compris celles de Jeffery et Mingana.
Sous couvert des ces suppositions, Luxenberg commence sa quête pour trouver le « vrai » texte Coranique en utilisant ses propres méthodes graphiques et linguistiques.
Ce sont ses prétentions pour le côté graphique de son analyse qui nous intéresse dans cet article.
En réclamant qu’il manque dans les documents arabes antérieurs des points diacritiques et marqueurs des voyelles, Luxenberg a pris la liberté de changer les points diacritiques et les voyelles à volonté.

Le travail de Luxenberg a eu une large couverture publicitaire par les journaux New York Times, The Guardian et Newsweek. Son livre est-il réellement un discours qui ouvre un nouveau chemin d’interprétation ou une autre tentative d’un coup médiatique ?
Ceci nous a incité à évaluer les revendications de Luxenberg et à examiner les bases sur lesquelles elles se fondent. Dans cet article, nous voudrions examiner les suppositions de Mingana et de Luxenberg au sujet des origines des divers aspects de l’écriture arabe. Nous comparerons également l’écriture Arabe à l’écriture Syriaque ainsi que son développement.
On démontrera que Mingana et Luxenberg s’étaient basés sur des hypothèses erronées concernant l’écriture Arabe.

2. Origines de l’écriture Arabe
Comme cité précédemment, Mingana a reconnu son ignorance à propos de l’évolution de l’écriture Arabe et de la présence d’un alphabet arabe pendant l’avènement de l’Islam. Il a même prétendu qu’à la Mecque et à Médine la langue écrite « aurait été » le Syriaque ou l’Hébreu.
Quant à Luxenberg, il a supposé ce qui suit :
« Quand le Coran a été composé, l’Arabe n’a pas encore existé comme langue écrite ; ainsi il m’a semblé évident qu’il était nécessaire de prendre en compte, surtout, l’Araméen, qui alors, entre le 4ème et le 7ème siècle, était non seulement la langue de communication écrite, mais également la lingua franca de cette région de l’Asie occidentale ».
En ce qui concerne l’histoire de l’Arabe comme langue écrite, elle est mieux dépeinte par les inscriptions suivantes qui sont aussi bien préislamiques que postislamiques du 1er siècle et qui montrent le développement progressif de l’écriture Arabe.
Les inscriptions ci-dessous prouvent que l’écriture Arabe avant l’arrivée de l’Islam a clairement eu un alphabet bien développé.


Les Inscriptions de Raqush (Jaussen-Savignac 17): Les plus anciennes inscriptions Arabes Préislamiques (date 267)
Healey et Smith l’ont accepté comme document arabe le plus ancien (10)
Les Inscriptions Jabal Ramm: IVème siècle
Cette inscription est le deuxième plus vieux contenant écrit de l’alphabet arabe jusqu’ici découverte après l’inscription de Raqush. La grammaire en cette inscription est l’arabe classique (11)
Inscription en Arabe Préislamique à Umm Al-Jimal.
La grammaire dans cette inscription est l’arabe classique (12)
L’inscription trilingue Préislamique de Zebed: Grec, Syriaque et Arabe daté à 512.
C’est une inscription trilingue. L’arabe, bien qu’il ne traduit pas le complètement le texte grec, énumère simplement six noms qui ne sont pas tous mentionnés en Grec.

Inscription Préislamique Jabal Usays daté à 528.
C’est la seule inscription arabe préislamique avec contenu historique
Inscription préislamique de Harran daté à 568
Une inscription bilingue Grec-Arabe de Harran, près de Damas, Syrie. (13)
Inscription près de Médine : Début de l’Hégire année 4AH -01
Inscription près de Médine : Début de l’Hégire année 4AH -02
Inscription près de Médine : Début de l’Hégire année 4AH -03
Ce sont des inscritptions du Mont Sal près de Médine. Elles sont datées à l’an 4 de l’hégire (14).
L’écriture Kufi est très intéressante. Grohmann a comparé l’écriture à celle de manuscrits Coraniques en Kufi et il a conclu que la ressemblance est « très saisissante. » (15)
Ces inscriptions détaillées ci-dessus fournissent la preuve suffisante d’un alphabet arabe articulé et elles sont bien suffisantes pour réfuter les suppositions spéculatives de Mingana et de Luxenberg. 
En outre, Bellamy présentant ses observations sur les inscriptions de Jabal RammUmm al-Jimal et Harran indique :
« N’importe qui jette un coup d’œil à ces inscriptions et les compare à l’échantillon de Coran… discernera un nombre très élevé de caractères qui n’ont pas changés du tout, ou très peu, en 1600 ans qui se sont écoulées depuis qu’elles ont été écrites »(16) .
Nous devrions également préciser que Nabia Abbott a également réfuté les arguments de Mingana en utilisant le papyrus arabe le plus vieux qui soit connu PERF No. 558 provenant de l’Egypte. Si l’arabe était en effet si primitif dans sa patrie pendant l’arrivée de l’Islam, comme réclamé par Mingana, comment a-t-on pu rationaliser son utilisation si pratique en Egypte dans un délai très court et en une écriture cursive bien développée ?

Source :

http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/11/le-coran-d-origine-syriaque-reponse-a-la-these-farefelue-de-mingana-et-luxenberg-au-nom-de-dieu-clement-et-misericordieux-et-que.htm

L’histoire de la Révélation du Coran
dans la Tradition islamique

Nous sommes au mois de Ramadan de l’an 610. Le futur Prophète de l’islam, Mohamed (Paix Soit Sur Lui), a pris l’habitude de s’isoler pour méditer et chercher la voie de Dieu, dans une caverne proche de la Mecque, sur le mont Hira. Plusieurs semaines passent. Et puis, la nuit qui précède le 27 ème jour du mois, soudain, une apparition : un être de lumière.
Ecoutons 1e récit du Prophète Mohammad (SAW) lui-même: “Il m’apprit qu’il était l’ange Gabriel, que Dieu l’avait envoyé pour m’annoncer qu’il m’avait choisi pour son messager L’ange m’apprit à faire mes ablutions, et lorsque je revins le corps purifié, il me demanda de lire. Je répondis : “ Je ne sais pas lire “. Il me prit dans ses bras et me serra très fort, et me laissant ensuite, il me demanda encore une fois de lire. Je lui dis “Mais je ne sais lire”. Il me serra de nouveau et plus fort, puis me demanda de lire, et je répondis que je ne savais pas lire. Il me prit dans ses bras pour la troisième fois et m’ayant serré encore plus fort qu’avant, il me lâcha et dit :
“Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux, Qui a enseigné par le calame, Qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait”
Et Gabriel s’en fut, laissant Mohammad (SAW) en état de choc.
L’événement marque pourlui le début de la Prophétie, à 40 ans. Mais il devra attendre trois longues années avant que de nouveau la révélation divine le touche. Car il s’agit bien, comme son récit en témoigne, d’une révélation et non d’une simple inspiration d’écrivain. Le Coran, tout comme les autres textes sacrés reconnus comme tels (la Torah et ‘Evangile par exemple) est “révélé” en ce sens précis qu’il est comme dicté mot à mot au Prophète Mohammad (SAW), qui doit restituer fidèlement le message divin à son Peuple.
Après trois ans de silence donc, les révélations reprennent, et s’étaleront dans le temps sur les vingt dernières années de Mohammad (SAW), dont les dix dernières se dérouleront à Medine. En effet, le Coran n’apparaîtra pas soudain d’un bloc, construit et définitif. Mais il se révèlera aux hommes par fragments, au grè des circonstances, apportant tel éclaircissement ou telle voie à suivre lorsque le besoin d’être guidé se fera sentir.
Pour autant, les lecteurs du Coran savent que celui-ci n’est pas une suite de versets sans queue ni tête, mais au contraire un ensemble homogène de 114 sourates. L’explication de ce mystère nous est donnée dans le Coran lui-même “Nous avons fragmenté le Coran pour que tu ne le récites aux hommes que peu à peu, mais certes nous l’avons révélé”. (sourate 17, verset 107)
Mohammad (SAW) qui ne savait ni lire ni écrire, insiste d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par coeur au fur et à mesure des révélations : on les récitera aux prières liturgiques. En particulier, le Prophète Mohammad (SAW) a pris l’habitude, durant le mois de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connue, lors de prières supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la mémoire de Mohammad (SAW) devenait “plus féconde que le vent portant la pluie”.
Et pendant le dernier Ramadan de Mohammad (SAW), Gabriel lui fera réciter par deux fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre le Coran par coeur est donc bien ancrée dans le coeur des musulmans.
Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les versets par écrit. A partir de quelle date exactement, on ne le sait. Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces écrites existent déjà. Et de cela on en est sûr, car c’est à cette époque que le futur Calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se convertit à l’islam.
Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son bien fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calame.
Tout comme le Prophète (SAW) faisait réciter ses Compagnons, il dicte aux scribes les versets, faute de papier (il n’est pas encore inventé) tous les matériaux sont bons : morceaux de parchemin, cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, morceaux de poterie, nervures médianes des dattiers… Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammad (SAW) précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’un même chapitre vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète (SAW) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigés grâce à la mémorisation du texte.
Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
Lorsque le Prophète Mohammad (SAW) quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par coeur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Bakar.
“Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent toujours s’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (SAW) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (SAW) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par coeur.
Tout naturellement, le Calife Abou-Bakar le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Bakar et après lui par son successeur Omar.

Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d’erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Osman qui s’en chargera.
Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
Des copies envoyées par Osman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence… Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s ‘écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne non arabophone de lire le texte phonétiquement (pis-aller malgré tout nécessaire pour le croyant).
Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement. (F. OMARJEE
Courtoisie “ESPACE DE L’ISLAM”)

La perfection littéraire du Noble Coran et son inimitabilté – Islam, religion universelle

LA PERFECTION LITTERAIRE DU CORAN

COMMENTAIRES SUR LE CORAN PAR DIFFERENTS SAVANTS
Certains commentaires sur l’excellence littéraire et l’inimitabilité du Coran

…Les Mecquois exigeaient toujours de lui un miracle, et avec une assurance et une confiance remarquables, Mohammed (psl) en appela au Coran lui-même, comme preuve suprême de sa mission. Comme tous les Arabes, ils possédaient la connaissance du langage et de la rhétorique. S’il était l’auteur du Coran, alors ils pouvaient rivaliser avec lui. Laisse-les produire dix versets semblables à ceux du Coran. S’ils n’y parviennent pas (et il est évident qu’ils n’y parviendraient pas), alors laisse-les accepter le Coran comme un miracle d’une évidence exceptionnelle.259 (Le très célèbre arabisant Hamilton Gibb de l’Université d’Oxford)

En tant que monument littéraire le Coran parle de lui-même, une production unique dans la littérature arabe, qui n’a pas de précurseur ni de successeur dans son propre idiome. Les musulmans de tous âges s’accordent pour proclamer son inimitabilité pas seulement par rapport à son contenu mais aussi par rapport à son style.260 (Hamilton Gibb de l’Université d’Oxford)

L’influence du Coran sur le développement littéraire de la langue arabe a été incommensurable, et s’exerça dans de nombreux domaines. Ses idées, son langage, ses rimes se propagèrent à travers toutes les oeuvres subséquentes et ce dans une mesure plus ou moins grande. Ses caractéristiques linguistiques n’ont jamais pu être imitées, que ce soit par la prose des instances du siècle suivant ou dans les textes en proses qui furent écrits ultérieurement. Mais c’était au moins partiellement grâce à la flexibilité transmise par le Coran à l’arabe littéraire idiomatique, que ce dernier put se développer si rapidement et s’ajuster aux nouveaux besoins du gouvernement impérial et à une société en plein essor.261 (Hamilton Gibb)

Chaque fois qu’on lui demandait un miracle, prouvant l’authenticité de sa mission, le Prophète Mohammad (pbsl) leur mentionnait la composition du Coran et son excellence comme preuve de son origine divine. Et en réalité, même pour les non-musulmans, il n’y a rien de plus merveilleux que son langage à la plénitude et au rythme saisissants… L’amplitude de ses syllabes à la cadence grandiose et au rythme remarquable a joué un grand rôle dans la conversion des plus hostiles et des plus sceptiques.262 (De l’article écrit par Paul Casanova, L’Enseignement de I’Arabe au College de France)

Il s’agit d’une révélation littérale de Dieu [le Coran], dictée au Prophète Mohammad [pbsl] par l’Archange Gabriel, parfait jusqu’à la moindre lettre. C’est un miracle omniprésent témoin de lui-même et de Mohammad, le Prophète de Dieu [pbsl]. Ses qualités miraculeuses résident en partie dans son style, si parfait et si imposant qu’aucun être humain ni aucun djinn ne pourraient produire ne serait-ce qu’un seul chapitre comparable à sa plus courte sourate, et en partie dans le contenu de ses enseignements, ses prophéties, et ses informations d’une précision étonnante, que [le Prophète] Mohammad [pbsl] n’aurait jamais pu rassembler de lui-même.263 (Du livre de Harry Gaylord Dorman, Towards Understanding Islam)

Tous ceux qui sont familiers avec le Coran en langue arabe s’accordent à louer la beauté du livre de cette religion, sa grandeur de forme si sublime qu’aucune traduction dans aucune des langues européennes ne permettrait de l’apprécier à sa juste valeur.264 (Edward Montet : Traduction Française du Coran)

Le Coran dans sa parure originale arabe a… une beauté et un charme qui lui sont propres. Conçu avec un style concis et exalté, ses phrases brèves, chargées de sens, souvent rimées, possèdent une force d’expression et une énergie explosive, qu’il est très difficile de rendre par une traduction littérale.265 (Du livre de John Naish, The Wisdom of the Qur’an)

Il est universellement admis que le Coran est écrit avec l’élégance la plus extrême et une pureté de langage, dans le dialecte de Qoreich, le plus noble et le plus raffiné de tous les dialectes arabes… Le style du Coran est beau et fluide… et en de nombreux endroits, particulièrement ceux où la majesté et les attributs de Dieu sont décrits, sublime et magnifique… Il a tant de succès, et a une manière si étrange de captiver l’esprit de son audience, que plusieurs de ses contradicteurs pensaient être sous l’effet d’une magie et d’un enchantement.266 (Du livre de George Sale, The Koran: The Preliminary Discourse)

Un miracle de pureté de style, de sagesse et de vérité.267 (Du livre du Rev. R. Bosworth Smith, Mohammed and Mohammedanism)

Le Coran a un rythme d’une beauté particulière et une cadence qui charme l’oreille. De nombreux Arabes chrétiens parlent de son style avec une chaleureuse admiration, et la plupart des Arabisants reconnaissent l’excellence de son style… En effet, on peut affirmer que dans la littérature arabe, considérable et féconde aussi bien dans le domaine de la poésie que dans celui de la prose, rien ne lui est comparable.268(Du livre d’Alfred Guillaume, Islam)

Certains commentaires sur la nature divine du Coran et ses effets sur les gens

Dans l’ensemble nous y trouvons une collection de sagesses qui peuvent être adoptées par les plus intelligents des hommes, les plus grands philosophes et les plus habiles des politiciens… Mais il y a une autre preuve de l’origine divine du Coran, c’est le fait qu’il soit resté intact à travers les âges depuis l’époque de sa révélation jusqu’à aujourd’hui… Lu et relu par le monde musulman, ce livre ne suscite pas de lassitude, bien au contraire, à travers les répétitions, il est plus aimé encore chaque jour. Il donne naissance à un sentiment profond de crainte et de respect chez celui qui le lit ou l’écoute… Par conséquent, par-dessus tout, ce qui permit cette grande et rapide diffusion de l’Islam est le fait que ce livre… soit le livre de Dieu… 269 (Du livre de Laura Veccia Vaglieri, Apologie de I’Islamisme)

Le Coran abonde en excellentes recommandations morales et préceptes, sa composition est si fragmentaire qu’on ne peut tourner une page sans trouver des maximes que tous les hommes doivent approuver. Cette construction fragmentaire génère des textes, des leitmotivs, et des règles absolues en elles-mêmes, qui conviennent à l’homme, quel qu’il soit, à n’importe quel moment de sa vie.270 (Du livre de John William Draper, A History of the Intellectual Development of Europe)

On doit reconnaître, aussi, que le Coran mérite les plus grands éloges pour sa conception de la nature divine en référence aux attributs de pouvoir, de connaissance, de providence universelle et d’unité – que sa foi et sa confiance en l’Unique, Dieu des cieux et de la terre, est profonde et fervente – et qui… incarne beaucoup du noble et de la profonde gravité morale, et de sagesse prophétique solennelle, et a prouvé qu’il renferme des éléments sur lesquels de puissantes nations et des … empires conquérants peuvent être bâtis.271(De la préface du Coran, traduit de l’arabe par le Rev. J. M. Rodwell)

On ne saurait donc, évaluer ses mérites en tant qu’oeuvre littéraire, suivant des règles préconçues, nées d’un goût esthétique et subjectif, mais plutôt par rapport aux effets qu’il eut sur les contemporains et les compatriotes du [Prophète] Mohammad [pbsl]. S’il a choisi un ton aussi austère et convaincant pour s’adresser aux coeurs de ses auditeurs, pour souder des éléments centrifuges et antagonistes en un ensemble compact et bien structuré, animé par des idées jusqu’alors inconnues de l’intellectuel arabe, alors son éloquence était parfaite, du simple fait d’avoir transformé des tribus sauvages en une nation civilisée.272 (Une déclaration du Dr Steingass, citée dans Dictionary of Islam de T. P. Hughes’)

Voulant par la présente tentative… proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique faiblement, la rhétorique sublime du Coran en arabe, j’ai éprouvé toutes les peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les plus grands chefs-d’oeuvre littéraires à la disposition de l’humanité… Cette caractéristique particulière… a été presque totalement ignorée par les traducteurs précédents ; ainsi, on ne s’étonne guère de constater que ce qu’ils ont écrit paraît terne et plat par rapport à un original, somptueusement orné.273 (Du livre d’Arthur J. Arberry, The Koran Interpreted)

Une analyse purement objective du Coran à la lumière des connaissances modernes, nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre eux, ainsi qu’on l’a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s’imaginer qu’un homme du temps de Mohammed ait pu être l’auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l’époque. De telles considérations expliquent en partie la place exceptionnelle qu’occupe la Révélation Coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité à fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste.274 (Dr Maurice Bucaille, Ancien chef de la Clinique Chirurgicale, Université de Paris)

… [L]e Coran a invariablement maintenu sa place en tant que point de départ fondamental… Un crédo si précis… si accessible à la compréhension ordinaire, si dénué de toute complexité un merveilleux pouvoir pour se frayer un chemin dans la conscience des hommes.275 (Edward Montet, Intellectuel français)

… Nous avons un livre absolument unique de par son origine, sa préservation… concernant l’autorité substantielle sur laquelle personne n’a jamais pu émettre un sérieux doute.276 (Extrait du livre du Rev. Bosworth Smith, Mohammed and Mohammedanism)

… Le Coran est explicite dans le soutien qu’il apporte à la liberté de conscience.277 (De l’article écrit par James Michener, Islam: The Misunderstood Religion)

L’une des plus belles aspirations de l’Islam est la justice. En lisant le Coran, j’y ai rencontré une doctrine de vie dynamique, non une éthique mystique, mais une éthique apte à mener à bien une vie quotidienne et convenant au monde entier.278 (D’une conférence sur « The Ideals of Islam », texte cité dans Speeches And Writings de Sarojini Naidu)

Nous ne devons pas être surpris de trouver dans le Coran la source des sciences. Le moindre sujet lié au ciel ou à la terre, à la vie humaine, au commerce et à différents échanges commerciaux est abordé et cela a donné lieu à la production de nombreuses monographies traitant de certaines parties du livre saint. Ainsi le Coran a donné lieu à beaucoup de discussions, et indirectement fut responsable du merveilleux développement de toutes les branches de la science dans le monde musulman… Cela n’affecta pas seulement les Arabes mais permit également aux philosophes juifs de modifier leur approche des questions d’ordre métaphysique et religieux en adoptant celle des Arabes. Enfin, il est inutile de discuter plus longuement sur l’apport de la théosophie arabe à la scolastique chrétienne.

Une fois l’activité spirituelle stimulée à l’intérieur des frontières musulmanes, elle ne s’est pas cantonnée uniquement aux spéculations théologiques. Les connaissances acquises à travers les écrits grecs dans les domaines de la philosophie, des mathématiques, de l’astronomie et de la médecine ont conduit à la poursuite de ces recherches. Dans le texte de la révélation, [le Prophète] Mohammad [pbsl] attire constamment l’attention sur le mouvement des corps célestes, comme faisant partie des miracles de Dieu mis au service de l’homme et par conséquent ne devant pas faire l’objet d’une adoration. La façon avec laquelle les musulmans de toutes races ont poursuivi avec succès l’étude de l’astronomie est démontrée par le rôle dominant qu’ils ont joué durant des siècles dans le cadre de cette discipline. Même de nos jours, de nombreux noms arabes attribués à des étoiles et à des termes techniques sont encore en usage. Les astronomes européens de l’époque médiévale étaient les élèves de leurs homologues arabes.

De la même manière, le Coran a donné une impulsion aux études médicales et a recommandé l’observation et l’étude de la Nature en général. 279 (Tiré du livre du Prof. Hartwig Hirschfeld, New Researches into the Composition and Exegesis of the Qur’an)

Le Coran occupe, de l’aveu général, une position importante parmi les plus grandes écritures religieuses du monde. Bien qu’étant la dernière-née des œuvres inoubliables de ce type de littérature à faire date, aucune d’elles ne la surclasse dans le merveilleux impact qu’elle a su créer sur une multitude d’hommes. Elle a donné naissance à un concept de pensée humaine au caractère complètement nouveau. D’abord elle convertit de nombreuses tribus hétérogènes des déserts de la péninsule arabe en une nation composée de héros, et fonda par la suite les grandes institutions politico-religieuses caractéristiques du monde musulman, et qui constituent l’une des forces majeures avec lesquelles l’Europe et l’Orient doivent aujourd’hui compter.280 (Extrait de l’introduction de G. Margoliouth au Coran, traduit de l’arabe par le Rev. J. M. Rodwell)

A chaque fois que nous le [le Coran] lisons… , il nous séduit, nous étonne et finit par forcer notre révérence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif est… grandiose, à jamais sublime. Ainsi ce livre continuera à exercer une forte influence sur les temps à venir.281 (Citation de Goethe tirée du livre de T. P. Hughes, Dictionary of Islam)

Certains commentaires faits par des scientifiques au sujet du Coran

… Il y a de trop nombreuses exactitudes [dans le Coran] et, comme le Dr Moore, je n’ai aucune difficulté à affirmer que c’est une inspiration divine ou une révélation qui l’a conduit à toutes ces déclarations.282 (Dr T. V. N. Persaud, Professeur d’Anatomie, de Pédiatrie et de la Santé de l’Enfant, d’Obstétriques, de Gynécologie, et des Sciences de la Reproduction à l’Université de Manitoba)

… Par conséquent, j’estime qu’il n’y a non seulement pas de désaccord entre la génétique et la religion, mais je considère plutôt que la religion peut guider la science en la renforçant par des révélations sur quelques-unes des approches scientifiques traditionnelles. Il existe dans le Coran des explications qui se sont avérées être valides quelques siècles plus tard, et il en ressort que le Coran est bien la parole de Dieu.283 (Dr Joe Leigh Simpson, Professeur d’Obstétriques et de Gynécologie, Génétique Humaine et Moléculaire)

En ma qualité de scientifique, je suis en mesure de confronter uniquement des éléments spécifiques que je peux voir avec précision. Je peux comprendre l’embryologie et la biologie du développement. Je peux donc comprendre les thèmes qui me sont transmis par le Coran. Comme les exemples que j’ai déjà donnés, si je devais être transposé à cette époque, muni de toutes les connaissances que j’ai acquises à ce jour, je n’aurais pu les décrire comme elles l’ont été ; je ne vois rien qui soit en contradiction avec les principes de l’intervention divine qui englobe ce qu’il [le Prophète Mohammad (pbsl)] devait communiquer.284 (Dr E. Marshall Johnson, Professeur Emérite d’Anatomie et de Biologie du Développement à l’Universite de Thomas Jefferson)

Relativement peu de versets contiennent une description complète du développement de l’être humain depuis le stade de fusion des gamètes jusqu’à celui de l’organogenèse. Et aucune précision aussi claire et complète sur le développement humain, telle que la classification, la terminologie et la description, n’a été faite auparavant. Dans la plupart, si ce n’est dans tous les exemples, cette description a de l’avance de plusieurs siècles sur la connaissance scientifique classique notamment en ce qui concerne les informations sur les différentes phases du développement de l’être humain depuis le stade embryonnaire jusqu’au développement foetal.285 (Gerald C. Goeringer, Professeur Agrégé du Département d’Emrbyologie Medicale de l’Université de Georgetown)

Il m’est particulièrement agréable, d’apporter ma part d’explication sur le développement humain contenu dans les versets coraniques. Il est parfaitement clair que ces versets ont bel et bien fait l’objet d’une révélation de Dieu, ou Allah, au [Prophète] Mohammad [pbsl], car une grande partie de ces connaissances n’a vu le jour que des siècles plus tard. Cela est pour moi, la preuve que [le Prophète] Mohammad (pbsl) est bien le Messager de Dieu, ou de Dieu.286 (Dr Keith L. Moore, Professeur Emérite, Département d’Anatomie et de Biologie Cellulaire, Université de Toronto. Embryologiste et auteur de plusieurs livres médicaux)

… Parce que les phases de l’embryon humain sont complexes, en raison des changements permanents qui ont cours durant son développement, nous proposons qu’un nouveau système de classification utilisant les termes mentionnés dans le Coran et la Sounna soit établi. Ce système est simple, complet et conforme à la connaissance actuelle que nous avons de l’embryologie.287 (Dr Keith L. Moore, Professeur Emérite, Département d’Anatomie et de Biologie Cellulaire, Université de Toronto)

Les études intensives du Coran et du Hadith de ces quatre dernières années ont révélé un système de classification de l’embryon humain étonnant étant donné qu’il a été effectué au 7èmesiècle… Les descriptions du Coran ne peuvent être basées sur les connaissances du septième siècle… 288 (Dr Keith L. Moore, Professeur Emérite, Département d’Anatomie et de Biologie Cellulaire, Université de Toronto)

Je pense qu’il est impossible d’envisager qu’il [le Prophète Mohammad (pbsl)] ait eu des connaissances sur les origines communes de la formation de l’Univers, parce que les scientifiques n’ont accédé à ces découvertes qu’au cours de ces dernières années et cela n’a été possible que grâce à des moyens et à des méthodes extrêmement compliqués et techniquement très avancés… A mon avis, une personne qui ignorait tout de la physique nucléaire, il y a 1.400 ans, n’était pas en mesure de découvrir, d’elle-même, que la terre et les cieux avaient les mêmes origines, ni même de cerner d’autres nombreux sujets dont nous avons discutés ici.289 (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne, l’un des plus célèbres géologues)

Je crois que si l’on réunit tous ces phénomènes et que l’on rassemble toutes les questions explicitées dans le Coran, sur la Terre, sur sa formation et sur la science de façon générale, on peut, en ce qui concerne l’essentiel, affirmer que ce qui est exposé dans le Coran est exact et qu’on peut maintenant confirmer par des méthodes scientifiques. Un grand nombre de déclarations faites dans le Coran ne pouvaient être prouvées à son époque, mais uniquement avec les moyens disponibles aujourd’hui, et nous sommes maintenant en mesure de vérifier les paroles de Mohammad (pbsl) qui remontent à 1.400 ans.290 (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne)

Je dois dire que je suis très impressionné de trouver ces faits scientifiques dans le Coran, et pour les astronomes contemporains que nous sommes, nous n’avons étudié que de très petits fragments de l’Univers. Nous avons concentré nos efforts pour percer une petite partie du mystère. Parce qu’avec les télescopes nous ne pouvons voir qu’une infime partie du ciel sans considérer l’Univers dans son ensemble. En lisant le Coran et en répondant aux questions, je crois pouvoir trouver dans mes recherches sur l’Univers, une voie future.291 (Professeur Yushidi Kusan, Directeur de l’Observatoire de Tokyo, Japon)

Je peux avec certitude dire que ce qu’on vient de voir est remarquable. Il est possible qu’il n’y ait pas de place à une explication scientifique. Il pourrait y avoir autre chose qui dépasse notre entendement et qui puisse expliqer ces écritures qu’on vient de voir.292 (Professeur Armstrong, Professeur d’Astronomie travaillant pour la NASA)

Il est difficile d’imaginer que ce type de connaissances existait à l’époque, il y a 1.400 ans. Il pouvait y avoir peut-être quelques idées sans plus, mais cette description avec force détails, est une chose extrêmement difficile à concevoir. C’est pour cela qu’il est certain qu’il ne s’agit pas d’une simple science humaine. Un être humain normal n’était pas en mesure d’expliquer ces phénomènes avec une telle précision. Je pencherais donc plutôt vers l’idée que ces informations sont issues d’une source supra-naturelle.293 (Prof. Dorja Rao, Professeur de Géologie Marine à l’Université du Roi AbdelAziz, Djedda, Arabie Saoudite)

… Je suis convaincu que tout ce qui a été dit dans le Coran voilà 1.400 ans ne peut être qu’exact et peut être prouvé par les moyens scientifiques… Cela a été communiqué par une révélation de Dieu, ou d’Allah, qui est omniscient. C’est pourquoi le moment est venu pour moi de témoigner qu’il n’est d’autre divinité que Dieu et que Mohammad (pbsl) est Son prophète.294 (Prof. Tejatat Tejasen, Chef du Service d’Anatomie et d’Embryologie, de l’Université de Chiang Mai, Chiang Mai, Thaïlande)

Le Coran est apparu il y a quelques siècles, pour confirmer ce que nous avons découvert. Cela indique que le Coran est la parole de Dieu.295 (Prof. Joly Sumson, Professeur en Gynécologie et Obstétriques)

Il [le Coran] parle du passé, du présent et du futur. J’ignore quel était le niveau culturel qui prévalait au temps de [Prophète] Mohammad [pbsl], j’ignore également à quel niveau scientifique ils étaient parvenus. Si la connaissance scientifique était effectivement faible, c’est-à-dire telle que nous la connaissons, à cette époque ancienne, et que la technologie était absente, alors nul doute que la science que nous lisons aujourd’hui dans le Coran est une lumière de la science divine révélée au [Prophète] Mohammad [pbsl]. Il l’a inspiré au [Prophète] Mohammad [pbsl]. J’ai effectué des recherches relatives à l’histoire des premières civilisations du Moyen-Orient afin de savoir s’il existait des informations d’une aussi grande précision que celle-ci. S’il n’existait pas d’autres informations du même genre que celles du Coran à cette période, cela renforce la croyance que Dieu a envoyé [le Prophète] Mohammad [pbsl] ; Il a transmis à travers lui une grande quantité de Sa vaste science, que nous n’avons découvert que récemment. Et nous aspirons à un dialogue permanent en ce qui concerne la science de la géologie dans le Coran.296 (Prof. Palmar, l’un des plus grands géologues américains)

Suite à une discussion au sujet de la fonction fixatrice des montagnes :

Je crois que c’est [les informations contenues dans le Coran] très très étrange, presque inconcevable, je crois que si ce que vous dites est vrai, alors le Coran mérite toute notre attention, je suis d’accord avec vous.297 (Professeur Syawda, scientifique japonais de renommée internationale, spécialiste de la géologie marine)

Une sélection des autres déclarations concernant le Coran

Tout était si logique. C’est la beauté du Coran ; il vous demande de réfléchir et de raisonner. Lorsque je suis allé plus loin dans la lecture du Coran, j’ai noté qu’il parle de la prière, de la bonté et de la charité. Je n’étais pas encore un musulman, mais je sentais que la seule réponse qui me convenait était celle que m’offrait le Coran et Dieu me l’a envoyé.298 (Yusuf Islam [Cat Stevens], ancien chanteur britannique)

Je ne suis pas un musulman au sens habituel du terme, quoique j’espère être un « musulman » en tant que « quelqu’un qui s’est rendu à Dieu », mais je crois que sont gravés dans le Coran et dans d’autres expressions de la vision islamique, de vastes entrepôts de la divine vérité dont moi et d’autres occidentaux avons encore beaucoup à apprendre, et « l’Islam est certainement un puissant candidat dans l’apport de la structure fondamentale de la religion du futur ».299 (Du livre Islam and Christianity Today)

L’élément essentiel et définitif de ma conversion à l’Islam est le Coran. J’ai commencé à l’étudier avant ma conversion avec un esprit critique d’intellectuel occidental… Certains versets de ce livre, le Coran, révélé il y a plus de 13 siècles, enseignent exactement les mêmes notions que les recherches scientifiques les plus modernes aujourd’hui. Cela m’a décidé à me convertir.300 (Ali Selman Benoist, France, Docteur en Médecine)

J’ai lu les écritures sacrées de chaque religion, et nulle part je n’ai trouvé ce que j’ai découvert dans l’Islam : la perfection. Le Saint Coran, comparé à n’importe quelle autre Ecriture que j’ai lue est tel le Soleil comparé à une allumette. Je suis persuadé que quiconque lit la parole de Dieu avec un esprit qui n’est pas complètement fermé à la vérité, deviendra musulman.301 (Saifuddin Dirk Walter Mosig)

La force du Coran vient du fait qu’un musulman ou qui que ce soit d’autre, peut l’ouvrir à n’importe quelle page et tomber sur un message qui a rapport au sens de la vie.302 (Le très célèbre théologien John Esposito)

J’espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes du Coran, qui sont les seuls vrais et qui peuvent seul faire le bonheur des hommes.303 (L’Empereur français Napoléon Bonaparte)


259. H. A. R. Gibb, Islam-A Historical Survey (Oxford University Press, 1980), p. 28.
260. H. A. R. Gibb, Arabic Literature-An Introduction (Oxford at Clarendon Press, 1963), p. 36.
261. Ibid., p.37.
262. Paul Casanova, « L’Enseignement de I’Arabe au College de France », Leçon d’ouverture, 26 avril 1909.
263. Harry Gaylord Dorman, Towards Understanding Islam (New York: 1948), p. 3.
264. Edward Montet, Traduction Française du Coran, Introduction (Paris, 1929), p. 53.
265. John Naish, M. A. (Oxon), D. D., The Wisdom of the Qur’an (Oxford, 1937), préface 8.
266. George Sale, The Koran: The Preliminary Discourse (Londres & New York, 1891), p.47-48.
267. Rev. R. Bosworth Smith, Mohammed and Mohammedanism, http://www.ndirect.co.uk/~n.today/disc160.htm
268. Alfred Guillaume, Islam (Penguin Books, 1990 [Reprinted]), pp. 73-74.
269. Laura Veccia Vaglieri, Apologie de I’Islamisme, pp. 57-59.
270. John William Draper, A History of the Intellectual Development of Europe I (Londres, 1875), pp. 343-344.
271. Rev. J. M. Rodwell, M. A., The Koran (Londres, 1918), p. 15.
272. Dr Steingass, cité dans le livre Dictionary of Islam de T. P. Hughes, p. 528.
273. Arthur J. Arberry, The Koran Interpreted (Londres, Oxford University Press, 1964), p. 10.
274. Maurice Bucaille, The Qur’an and Modern Science, 1981, p. 18.
275. Edward Montet, Paris, 1890, cité par T. W. Arnold dans le livre The Preaching of Islam (Londres, 1913), pp. 413-414.
276. Rev. Bosworth Smith, Mohammed and Mohammedanism, (Londres, 1874).
277. James Michener in « Islam: The Misunderstood Religion, » Reader’s Digest, mai 1955, pp. 68-70.
278. Lectures on « The Ideals of Islam », Speeches and Writings of Sarojini Naidu (Madras, 1918), p. 167.
279. Hartwig Hirschfeld, Ph. D., M. R. AS., New Researches into the Composition and Exegesis of the Qur’an (Londres, 1902), p. 9.
280. G. Margoliouth, introduction de The Koran de J. M. Rodwell (New York, Everyman’s Library, 1977), p. 7
281. Goethe, cité dans le livre Dictionary of Islam de T. P. Hughes, 526.
282. Cassette vidéo intitulée This is the Truth, http://www.islam-guide.com/ch1-1-h.htm
283. Ibid.
284. Ibid.
285. Ibid.
286. Cassette vidéo intitulée This is the Truth, http://www.islamic-awareness.org/Quran/Science/scientists.html
287. Ibid.
288. Ibid.
289. Ibid.
290. Ibid.
291. Ibid.
292. Ibid.
293. Ibid.
294.http://islamweb.net/english/new/week15/(10)THELEADERSOFMODERN.htm
295. Ibid.
296. Ibid.
297. Ibid.
298. « What they say about Islaam, the Qur’aan and Muhammad », http://www.al-sunnah.com/call_to_islam/articles/what_they_say_about_islaam.html
299. W. Montgomery Watt, Islam and Christianity Today (Londres: 1983), p. 9.
300. « What they say about Islaam, the Qur’aan and Muhammad », http://www.al-sunnah.com/call_to_islam/articles/what_they_say_about_islaam.html
301. Ibid.
302. John Esposito, cité dans le livre de Jacqueline Blais People Want to Know, So Koran is Best Seller, USA Today, 27 novembre 2001.
303. Napoleon Bonaparte, cité dans le livre de Christian Cherfils Bonaparte et l’Islam, (Paris, France: 1914), p. 125.


Source :

https://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/02/la-perfection-litteraire-du-noble-coran-et-son-inimitabilte.html

Voir aussi vidéo sur la réfutation de la thèse farfelue de Jean-Jacques Walter sur le Noble Coran:

Publié par ahmedmiloud

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