La Mort de la Terre entre science-fiction et réalité

Mot à dire

Tant que l’homme n’apprendra pas à respecter la nature et son environnement et à protéger la biodiversité, il ne pourra jamais vivre en symbiose avec son entourage, car il aura détruit tout ce qui fait sa vie : La Planète Terre !

Ahmed Miloud

A- La mort de la Terre selon la science-fiction(extraits du livre)

Couverture du livre « La mort de la Terre » de Rosny Aîné

Paroles à travers l’étendue

L’affreux vent du Nord s’était tu. Sa voix mauvaise, depuis quinze jours, remplissait l’oasis de crainte et de tristesse. Il avait fallu dresser les brise-ouragan et les serres de silice élastique. Enfin, l’oasis commençait à tiédir.

Targ, le veilleur du Grand Planétaire, ressentit une de ces joies subites qui illuminèrent la vie des hommes, aux temps divins de l’Eau. Que les plantes étaient belles encore ! Elles reportaient Targ à l’amont des âges, alors que des océans couvraient les trois quarts du monde, que l’homme croissait parmi des sources, des rivières, des fleuves, des lacs, des marécages. Quelle fraîcheur animait les générations innombrables des végétaux et des bêtes ! La vie pullulait jusqu’au plus profond des mers. Il y avait des prairies et des sylves d’algues comme des forêts d’arbres et des savanes d’herbes. Un avenir immense s’ouvrait devant les créatures ; l’homme pressentait à peine les lointains descendants qui trembleraient en attendant la fin du monde. Imagina-t-il jamais que l’agonie durerait plus de cent millénaires ?

Targ leva les yeux vers le ciel où plus jamais ne paraîtraient des nuages. La matinée était fraîche encore, mais, à midi, l’oasis serait torride.

— La moisson est prochaine ! murmura le veilleur.

Il montrait un visage bistre, des yeux et des cheveux aussi noirs que l’anthracite. Comme tous les Derniers Hommes, il avait la poitrine spacieuse, tandis que le ventre se rétrécissait. Ses mains étaient fines, ses mâchoires petites, ses membres décelaient plus d’agilité que de force. Un vêtement de fibres minérales, aussi souple et chaud que les laines antiques, s’adaptait exactement à son corps ; son être exhalait une grâce résignée, un charme craintif que soulignaient les joues étroites et le feu pensif des prunelles.

Il s’attardait à contempler un champ de hautes céréales, des rectangles d’arbres, dont chacun portait autant de fruits que de feuilles, et il dit :

— Âges sacrés, aubes prodigieuses où les plantes couvraient la jeune planète !

Comme le Grand Planétaire était aux confins de l’oasis et du désert, Targ pouvait apercevoir un sinistre paysage de granits, de silices et de métaux, une plaine de désolation étendue jusqu’aux contreforts des montagnes nues, sans glaciers, sans sources, sans un brin d’herbe ni une plaque de lichen. Dans ce désert de mort, l’oasis, avec ses plantations rectilignes et ses villages métalliques, était une tache misérable.

Targ sentit peser la vaste solitude et les monts implacables ; il leva mélancoliquement la tête vers la conque du Grand Planétaire. Cette conque étalait une corolle soufre vers l’échancrure des montagnes. Faite d’arcum et sensible comme une rétine, elle ne recevait que les rythmes du large, émanés des oasis et, selon le réglage, éteignait ceux auxquels le veilleur ne devait pas répondre.

Targ l’aimait comme un emblème des rares aventures encore possibles à la créature humaine ; dans ses tristesses, il se tournait vers elle, il en attendait du courage ou de l’espérance.

Une voix le fit tressaillir. Avec un faible sourire, il vit monter vers la plate-forme une jeune fille aux contours rythmiques. Elle portait librement ses cheveux de ténèbres ; son buste ondulait, aussi flexible que la tige des longues céréales. Le veilleur la considérait avec amour. Sa Sœur Arva était la seule créature près de qui il retrouvât ces minutes subites, imprévues et charmantes, où il semblait que, au fond du mystère, quelques énergies veillaient encore pour le sauvetage des hommes.

Elle s’exclama, avec un rire contenu :

— Le temps est beau, Targ… Les plantes sont heureuses !

Elle aspira l’odeur consolante qui sourd de la chair verte des feuilles ; le feu noir de ses yeux palpitait. Trois oiseaux planèrent au-dessus des arbres et s’abattirent au bord de la plate-forme. Ils avaient la taille des anciens condors, des formes aussi pures que celles des beaux corps féminins, d’immenses ailes argentines, glacées d’améthyste, dont les pointes émettaient une lueur violette. Leurs têtes étaient grosses, leurs becs très courts, très souples, rouges comme des lèvres ; et l’expression de leurs yeux se rapprochait de l’expression humaine. L’un d’eux, levant la tête, fit entendre des sons articulés ; Targ prit la main d’Arva avec inquiétude.

— Tu as compris ? fit-il. La terre s’agite !…

Quoique, depuis très longtemps, aucune oasis n’eût péri par les secousses sismiques et que l’amplitude de celles-ci eût bien diminué depuis l’ère sinistre où elles avaient brisé la puissance humaine, Arva partagea le trouble de son frère.

Mais une idée capricieuse lui passant par l’esprit :

— Qui sait, fit-elle, si, après avoir fait tant de mal à nos frères, les tremblements de terre ne nous deviendront pas favorables ?

— Et comment ? demanda Targ avec indulgence.

— En faisant reparaître une partie des eaux !

Il y avait souvent rêvé, sans l’avoir dit à personne, car une telle pensée eût paru stupide et presque blasphématoire à une humanité déchue, dont toutes les terreurs évoquaient des soulèvements planétaires.

— Tu y penses donc aussi, s’exclama-t-il avec exaltation… Ne le dis à personne ! Tu les offenserais jusqu’au fond de l’âme !

— Je ne pouvais le dire qu’à toi.

De toutes parts surgissaient des bandes blanches d’oiseaux : ceux qui avaient rejoint Targ et Arva piétaient avec impatience. Le jeune homme leur parlait, en employant une syntaxe particulière. Car, à mesure que développait leur intelligence, les oiseaux s’étaient initiés au langage, – un langage qui n’admettait que des termes concrets et des phrases-images.

Leur notion de l’avenir demeurait obscure et courte, leur prévoyance instinctive. Depuis que l’homme ne se servait plus d’eux comme nourriture, ils vivaient heureux, incapables de concevoir leur propre mort et plus encore la fin de leur espèce.

L’oasis en élevait douze cents environ, dont la présence était d’une vive douceur et fort utile. L’homme, n’ayant pu regagner l’instinct, perdu pendant les ères de sa puissance, la condition actuelle du milieu le mettait aux prises avec des phénomènes que ne pouvaient guère signaler les appareils, si délicats pourtant, hérités des ancêtres, et que prévoyaient les oiseaux. Si ceux-ci avaient disparu, dernier vestige de la vie animale, une plus amère désolation se serait abattue sur les âmes.

Le péril n’est pas immédiat ! murmura Targ.

Une rumeur parcourait l’oasis ; des hommes jaillissaient aux abords des villages et des emblavures. Un individu trapu, dont le crâne massif semblait directement posé sur le torse, apparut au pied du Grand Planétaire. Il ouvrait des yeux dessillés et pauvres, dans un visage couleur d’iode ; ses mains, plates et rectangulaires, oscillaient au bout des bras courts.

— Nous verrons la fin du monde ! grogna-t-il… Nous serons la dernière génération des hommes.

Derrière lui, on entendit un rire caverneux. Dane, le centenaire, se montra avec son arrière-petit-fils et une femme aux yeux longs, aux cheveux de bronze. Elle marchait aussi légèrement que les oiseaux.

— Non, nous ne la verrons pas, affirma-t-elle. La mort des hommes sera lente… L’eau décroîtra jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que quelques familles autour d’un puits. Et ce sera plus terrible.

La mort de la Terre dans quelques milliards d’années quand le Soleil sera devenu une géante rouge(Wikipédia)

Lire le livre complet ici :

https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_Mort_de_la_Terre_-_Contes/La_Mort_de_la_Terre/Texte_entier

LA FIN DU MONDE


Et le monde finira par le feu

De toutes les questions qui intéressent l’homme, il n’en est pas de plus digne de ses recherches que celle des destinées de la planète qu’il habite. La géologie et l’histoire nous ont appris bien des choses sur le passé de la Terre : nous savons au juste, à quelques millions de siècles près, l’âge de notre globe ; nous savons dans quel ordre les développements de la vie se sont progressivement manifestés et propagés à sa surface ; nous savons à quelle époque l’homme est venu enfin s’asseoir à ce banquet de la vie préparé pour lui, et dont il avait fallu plusieurs milliers d’années pour mettre le couvert.
Nous savons tout cela, ou du moins nous croyons le savoir, ce qui revient exactement au même : mais si nous sommes fixés sur le passé, nous ne le sommes pas sur l’avenir.
L’humanité n’en sait guère plus sur la durée probable de son existence, que chacun de nous n’en sait sur le nombre d’années qu’il lui reste à vivre :

La table est mise,
La chère exquise,
Que l’on se grise !
Trinquons, mes amis !

Fort bien : mais en sommes-nous au potage, ou au dessert ? Qui nous dit, hélas ! qu’on ne va pas servir le café tout à l’heure ?
Nous allons, nous allons, insouciants de l’avenir du monde, sans jamais nous demander si par hasard cette barque frêle qui nous porte à travers l’océan de l’infini ne risque pas de chavirer tout à coup, ou si sa vieille coque, usée par le temps et détraquée par les agitations du voyage, n’a pas quelque voie d’eau par où la mort, goutte à goutte, s’infiltre dans cette carcasse, qui est la carcasse même de l’humanité, entendez-vous !

Le monde, c’est-à-dire pour nous le globe terrestre, n’a pas toujours existé. Il a commencé, donc il finira. Quand, voilà la question.
Et tout d’abord demandons-nous si le monde peut finir par un accident, par une perturbation des lois actuelles.
Nous ne saurions l’admettre. Une telle hypothèse, en effet, serait en contradiction absolue avec l’opinion que nous entendons soutenir dans ce travail. Il est dès-lors bien clair que nous ne pouvons l’adopter.
Toute discussion serait en effet impossible si l’on admettait l’opinion qu’on s’est proposé de combattre.
Ainsi voilà un premier point parfaitement établi : la Terre ne sera pas détruite par accident ; elle finira par suite de l’action même des lois de sa vie actuelle : elle mourra, comme on dit, de sa belle mort.
Mais mourra-t-elle de vieillesse ? Mourra-t-elle de maladie ?
Je n’hésite pas à répondre : Non, elle ne mourra pas de vieillesse ; oui, elle mourra de maladie. Par suite d’excès.
J’ai dit que la Terre finira par suite de l’action même des lois de sa vie actuelle. Il s’agit maintenant de rechercher quel est, de tous ces agents fonctionnant pour l’entretien de la vie du globe terraqué, celui qui est appelé à la détruire un jour.
Je le dis sans hésiter : cet agent, c’est celui-là même auquel la Terre a dû primitivement son existence : c’est la chaleur. La chaleur boira la mer ; la chaleur mangera la Terre : et voici comment cela arrivera.

Un jour, regardant fonctionner des locomotives, l’illustre Stephenson demandait à un grand chimiste anglais quelle était la force qui faisait mouvoir ces machines. Le chimiste répondit : « C’est le soleil. »
Et en effet toute la chaleur que nous mettons en liberté lorsque nous brûlons des combustibles végétaux, bois ou charbon, a été emmagasinée là par le soleil : un morceau de bois, un morceau de charbon, n’est donc, au pied de la lettre, autre chose qu’une conserve de rayons solaires. Plus la vie végétale se développe et plus il y accumulation de ces conserves. Si on en brûle beaucoup et qu’on en crée beaucoup, c’est-à-dire si la culture et l’industrie se développent, l’emmagasinement, d’une part, la mise en liberté, de l’autre, des rayons du soleil absorbés par la Terre, iront sans cesse en augmentant, et la Terre devra s’échauffer d’une manière continue.
Que sera-ce si la population animale, si l’espèce humaine à son tour, suivent le même progrès ? Que sera-ce si des transformations considérables, nées du développement même de la vie animale à la surface du globe, viennent modifier la structure des terrains, déplacer le bassin des mers, et rassembler l’humanité sur des continents à la fois plus fertiles et plus perméables à la chaleur solaire ?
Or c’est précisément ce qui va arriver.

Lorsqu’on compare le monde à ce qu’il était autrefois, on est tout de suite frappé d’un fait qui saute au yeux : ce fait, c’est le développement de la vie organique sur le globe. Depuis les sommets les plus élevés des montagnes jusqu’aux gouffres les plus profonds de la mer, des millions de milliards d’animalcules, d’animaux, de cryptogames ou de plantes supérieures, travaillent jour et nuit, depuis des siècles, comme ont travaillé ces foraminifères qui ont bâti la moitié de nos continents.
Ce travail allait assez vite déjà avant l’époque où l’homme apparut sur la Terre ; mais depuis l’apparition de l’homme il s’est développé avec une rapidité qui va tous les jours s’accélérant. Tant que l’humanité est restée parquée sur deux ou trois points de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique, on n’y a pas pris garde, parce que, sauf ces quelques foyers de concentration, la vie générale était encore à l’aise pour déverser sur les espaces libres le trop-plein accumulé sur certains points de la terre civilisée : c’est ainsi que la colonisation a peuplé de proche en proche des contrées jusqu’alors inhabitée et vierges de toute culture. Alors a commencé la première phase du progrès de la vie par l’action humaine : la phase agricole.
On a marché dans ce sens pendant six siècles environ. Mais on a découvert les grands gisements de houille, et presque en même temps la chimie et la vapeur : la Terre est entrée alors dans la phase industrielle, qui ne fait que commencer puisqu’elle n’a guère plus de soixante ans.
Mais où ce mouvement nous mène, et de quel train nous y arriverons, c’est ce qu’il est facile de présumer d’après ce qui se passe déjà sous nos yeux.
Il est évident, pour qui sait voir les choses, que depuis un demi-siècle, tout, bêtes et gens, tend à se multiplier, à foisonner, à pulluler dans une proportion vraiment inquiétante.
On mange davantage, on boit davantage, on élève des vers à soie, on nourrit des volailles et on engraisse des boeufs.
En même temps on plante de tous les côtés ; on défriche, on invente des assolements fécondants et des cultures intensives : on compose des engrais artificiels qui doublent le rendement des terres ; on ne se contente pas de ce que produit la terre, et on sème à pleines mains, dans nos rivières, des saumons à cinq francs la dalle, et dans nos golfes, des huîtres à vingt-quatre sous la douzaine.
Pendant ce temps, on fait fermenter d’énormes quantités de vin, de bières, de cidre ; on distille de véritables fleuves d’eau-de-vie, et puis on brûle des millions de tonnes de houille, sans compter qu’on perfectionne incessamment les appareils de chauffage, qu’on calfeutre de plus en plus les maisons, et qu’enfin on fabrique tous les jours à meilleur marché les étoffes de laine et de coton dont l’homme se sert pour se tenir au chaud.
A ce tableau déjà suffisamment sombre il convient d’ajouter les développements insensés de l’instruction publique, qu’on peut considérer comme une source de lumière et de chaleur, car si elle n’en dégage par elle-même, elle en multiplie la production en donnant à l’homme les moyens de perfectionner et d’étendre son action sur la nature.
Voilà où nous en sommes ; voilà où nous a conduits un seul demi-siècle d’industrialisme : évidemment il y a dans tout cela des symptômes manifestes d’une exubérance prochaine, et on peut dire qu’avant cent ans d’ici la Terre prendra du ventre.
Alors commencera la redoutable période où l’excès de la production amènera l’excès de la consommation, L’EXCES DE LA CONSOMMATION L’EXCES DE CHALEUR, ET L’EXCES DE CHALEUR LA COMBUSTION SPONTANEE DE LA TERRE ET DE TOUS SES HABITANTS.

Il n’est pas difficile de prévoir la série des phénomènes qui conduiront le globe, de degrés en degrés, à cette catastrophe finale. Quelque navrant que puisse être le tableau de ces phénomènes, je n’hésiterai pas à le tracer, parce que la prévision de ces faits, en éclairant les générations futures sur le danger des excès de la civilisation, leur servira peut-être à modérer l’abus de la vie et à reculer de quelques milliers d’années, ou tout au moins de quelques mois, la fatale échéance.
Voici donc ce qui va se passer.
Pendant une dizaine de siècles, tout ira de mieux en mieux. L’industrie surtout marchera à pas de géant. On commencera d’abord par épuiser tous les gisements de houille ; puis toutes les sources de pétrole ; puis on abattra toutes les forêts ; puis on brûlera directement l’oxygène de l’air et l’hydrogène de l’eau. A ce moment-là il y aura sur la surface du globe environ un milliard de machines à vapeur de mille chevaux en moyenne, soit mille milliard de chevaux-vapeur fonctionnant nuit et jour.
Tout travail physique est fait par des machines ou par des animaux : l’homme ne le connaît plus que sous la forme d’une gymnastique savante, pratiquée uniquement comme hygiène.
Mais tandis que ses machines lui vomissent incessamment des torrents de produits manufacturés, de ses usines agricoles sort à flots pressés une foule de plus en plus compacte de moutons, de poulets, de bœufs, de dindons, de porcs, de canards, de veaux et d’oies, tout cela crevant de graisse, bêlant, gloussant, mugissant, glouglottant, grognant, nasillant, beuglant, sifflant, et demandant à grands cris des consommateurs !
Or, sous l’influence d’une alimentation de plus en plus abondante, de plus en plus succulente, la fécondité des races humaines et des races animales va de jour en jour en s’accroissant.
Les maisons s’élèvent étage par étage ; on supprime d’abord les jardins, puis les cours. Les villes, puis les villages, commencent à projeter peu à peu des lignes de faubourgs dans toutes les directions ; bientôt des lignes transversales réunissent ces rayons.
Le mouvement progresse ; les villes voisines viennent à se toucher. Paris annexe Saint-Germain, Versailles, puis Beauvais, puis Châlons, puis Orléans, puis Tours ; Marseille annexe Toulon, Draguignan, Nice, Carpentras, Nîmes, Montpellier ; Bordeaux, Lyon et Lille se partagent le reste, et Paris finit par annexer Marseille, Lyon, Lille et Bordeaux.
Et de même dans toute l’Europe, de même dans les quatre autres parties du monde.
Mais en même temps s’accroît la population animale. Toutes les espèces inutiles ont disparu : il ne reste plus que des boeufs, des moutons, des chevaux et de la volaille. Or, pour nourrir tout cela il faut des espaces libres à cultiver, et la place commence à manquer.
On réserve alors quelques terrains pour la culture, on y entasse des engrais, et là, couchées au milieu d’herbages de six pieds de hauteur, on voit se rouler des race inouïes de moutons et de bœufs sans cornes, sans poil, sans queue, sans pattes, sans os, et réduits par l’art des éleveur à n’être plus qu’un monstrueux beefsteak alimenté par quatre estomacs insatiables !
Pendant ce temps, dans l’hémisphère austral, une révolution formidable va s’accomplir. Que dis-je ? A peine cinquante mille ans se sont écoulés, et la voilà faite.
Les polypiers ont réuni ensemble tous les continents et toutes les îles de l’Océan Pacifique et des mers du Sud : l’Amérique, l’Europe, l’Afrique, ont disparu sous les eaux de l’océan ; il n’en reste plus que quelques îles formées des derniers sommets des Alpes, des Pyrénées, des buttes Montmartre, des Carpathes, de l’Atlas, des Cordillères ; l’humanité, reculant peu à peu devant la mer, s’est répandue sur les plaines incommensurables que l’océan a abandonnées. Elle y a apporté sa civilisation foudroyante ; déjà, comme sur les anciens continents, l’espace commence à lui manquer.

La voilà dans ses derniers retranchements : c’est là qu’elle va lutter contre l’envahissement de la vie animale.
C’est là qu’elle va périr !
Elle est sur un terrain calcaire ; elle fait passer incessamment à l’état de chaux une masse énorme de matières animalisées ; cette masse, exposée aux rayons d’un soleil torride, emmagasine incessamment de nouvelles unités de chaleur, pendant que le fonctionnement des machines, la combustion des foyers et le développement de la chaleur animale, élèvent incessamment la température ambiante.
Et pendant ce temps la production animale continue à s’accroître ; et il arrive un moment où l’équilibre étant rompu, il devient manifeste que la production va déborder la consommation.

Alors commence à se former, sur l’écorce du globe, d’abord presque une pellicule, puis une couche appréciable de détritus irréductibles : la Terre est saturée de vie.
La fermentation commence.
Le thermomètre monte, la baromètre descend, l’hygromètre marche vers zéro. Les fleurs se fanent, les feuilles jaunissent, les parchemins se recroquevillent : tout sèche et devient cassant.
Les animaux diminuent par l’effet de la chaleur et de l’évaporation. L’homme à son tour maigrit et se dessèche ; tous les tempéraments se fondent en un seul, le bilieux ; et le dernier des lymphatiques offre avec larmes sa fille et cent millions de dot au dernier des scrofuleux, qui n’a pas un sou de fortune, et qui refuse par orgueil !
La chaleur augmente et les sources tarissent. Les porteurs d’eau s’élèvent par degrés au rang de capitalistes, puis de millionnaires, si bien que la charge de Grand Porteur d’Eau du prince finit par devenir une des premières dignités de l’Etat. Toutes les bassesses, toutes les infamies qu’on voit faire aujourd’hui pour un pièce d’or, on les fait pour un verre d’eau, et l’Amour lui-même, abandonnant son carquois et ses flèches, les remplace par une carafe frappée.
Dans cette atmosphère torride, un morceau de glace se paye par vingt fois son poids de diamants ! L’empereur d’Australie, dans un accès d’aliénation mentale, se fait faire un tutti frutti qui lui coûte une année de sa liste civile ! ! ! Un savant fait une fortune colossale en obtenant un hectolitre d’eau fraîche à 45 degrés ! ! ! !
Les ruisseaux se dessèchent ; les écrevisses, se bousculant tumultueusement pour courir après ces filets d’eau tiède qui les abandonnent, changent, chemin faisant, de couleur, et tournent à l’écarlate. Les poissons, le coeur affadi et la vessie natatoire distendue, se laissent aller vers les fleuves, le ventre en l’air et la nageoire inerte.
Et l’espèce humaine commence à s’affoler visiblement. Des passions étranges, des colères inouïes, des amours foudroyantes, des plaisirs insensés, font de la vie une série de détonations furieuses, ou plutôt une explosion continue, qui commence à la naissance et qui ne finit qu’à la mort. Dans ce monde torréfié par une combustion implacable, tout est roussi, craquelé, grillé, rôti, et après l’eau, qui s’évapore, on sent diminuer l’air, qui se raréfie.
Effroyable calamité ! les rivières à leur tour et les fleuves ont disparu : les mers commencent à tiédir, puis à s’échauffer : les voilà qui déjà mijotent comme sur un feux doux.
D’abord les petits poissons, asphyxiés, montrent leur ventre à la surface ; viennent ensuite les algues, que la chaleur a détachées du fond ; enfin s’élèvent, cuits au bleu et rendant leur graisse par larges taches, les Requins, les Baleines, et la Pieuvre énorme, et le Kraken cru fabuleux, et le Serpent de mer trop contesté ; et de ces graisses, de ces herbes et de ces poissons cuits ensemble, l’océan qui fume fait une incommensurable bouillabaisse.
Une écoeurante odeur de cuisine se répand sur toute la terre habitée ; elle y règne un siècle à peine : l’océan s’évapore et ne laisse plus de son existence d’autre trace que des arêtes de poissons éparses sur des plaines désert…

La fin commence.
Sous la triple influence de la chaleur, de l’asphyxie et de la dessiccation, l’espèce humaine s’anéantit peu à peu : l’homme s’effrite, s’écaille, et au moindre choc tombe par morceaux. Il ne lui reste plus, pour remplacer les légumes, que quelques plantes métalliques qu’il parvient à faire pousser à force de les arroser de vitriol ! Pour étancher la soif qui le dévore, pour ranimer son système nerveux calciné, pour liquéfier son albumine qui se coagule, il n’a plus d’autres liquides que l’acide sulfurique ou l’eau forte.
Vains efforts.
A chaque souffle de vent qui vient agiter cette atmosphère anhydre, des milliers de créatures humaines sont desséchées instantanément ; et le cavalier sur son cheval, l’avocat à la barre, le juge sur son siège, l’acrobate sur sa corde, l’ouvrière à sa fenêtre, le roi sur son trône, s’arrêtent momifiés !

Et alors vient le dernier jour.
Ils ne sont plus que trente-sept, errants comme des spectres d’amadou au milieu d’une population effroyable de momies qui les regardent avec des yeux semblables à des raisins de Corinthe.
Et ils se prennent les mains, et ils commencent une ronde furieuse, et à chaque tour un des danseurs trébuche et tombe mort avec un bruit sec. Et le trente-sixième tour fini, le survivant demeure seul en face de ce monceau misérable où sont rassemblés les derniers débris de la race humaine !
Il jette un dernier regard sur la Terre ; il lui dit adieu au nom de nous tous, et de ses pauvres yeux brûlés tombe une larme, la dernière larme de l’humanité. Il la recueille dans sa main, il la boit, et il meurt en regardant le ciel.

Pouff ! ! ! !
Une petite flamme bleuâtre s’élève en tremblotant ; puis deux, puis trois, puis mille. Le globe entier s’embrase, brûle un instant, s’éteint.
Tout est fini : la Terre est morte..

Morne et glacée, elle roule tristement dans les déserts silencieux de l’infini ; et de tant de beauté, de tant de gloire, de tant de joies, de tant de larmes, de tant d’amours, il ne reste plus qu’une petite pierre calcinée, errant misérable à travers les sphères lumineuses des mondes nouveaux.
Adieu, Terre ! Adieu, souvenirs touchants de nos histoires, de notre génie, de nos douleurs et de nos amours ! Adieu, Nature, toi dont la majesté douce et sereine nous consolait si bien de nos souffrances ! Adieu, bois frais et sombres, où pendant les belles nuits d’été, à la lumière argentée de la lune, on entendait chanter le rossignol ! Adieu, créatures terribles et charmantes qui meniez le monde avec une larme ou un sourire, et que nous appelions de noms si doux ! Ah ! puisqu’il ne reste plus rien de vous, tout est bien fini : LA TERRE EST MORTE.

Mérinos [Eugène Mouton]

Extrait de Nouvelles et fantaisies humoristiques. Paris, Librairie générale, MDCCCLXXII, pp. 47-57.

Source :

https://gallica.bnf.fr/dossiers/html/dossiers/Utopie/Text3.htm

B- La mort de la Terre selon les prévisions scientifiques (article)

Un rapport alerte sur la « forte probabilité que la civilisation humaine touche à sa fin » dès 2050

Sommes-nous en train de vivre nos derniers instants sur la planète ?

Encore plus tôt que prévu : à partir de 2050, il existerait une “forte probabilité que la civilisation humaine prenne fin”. C’est en tout cas ce qu’avance l’analyse conjointe d’un ancien responsable des énergies fossiles et d’un ancien dirigeant de l’industrie du pétrole, du gaz et du charbon australien. Plusieurs causes viendraient corroborer leur thèse d’un scénario extrêmement préoccupant. Explications.

Les changements climatiques en cause

L’analyse alarmante a été publiée par le Breakthrough National Centre for Climate Restoration, un groupe de chercheurs basés à Melbourne en Australie. Dans leur rapport, ces derniers décrivent un changement climatique qui agit comme une “menace existentielle à court et moyen terme pour la civilisation humaine”. Selon eux, il existerait un scénario plus que plausible qui concernerait les 30 prochaines années et qui serait extrêmement préoccupant. Bien plus que nos estimations actuelles. D’ailleurs, ils expliquent que ces dernières sont “quasiment impossibles à quantifier”, puisqu’elles “ne relèvent pas de l’expérience humaine des 1000 dernières années”, comme le rapportent nos confrères de Vice.

David Spratt, le directeur de la recherche, et Ian Dunlop alertent notamment sur l’eau. Selon eux, nous sous-estimons actuellement la raréfaction de l’eau et de la nourriture, qui causera des dangers catastrophiques et des conflits géopolitiques à travers le monde entier. De plus, les instabilités socio-politiques existantes vont s’accélérer drastiquement au cours des trois prochaines décennies.

Pour arriver à ce scénario catastrophe, les deux Australiens responsables de l’étude partent de l’hypothèse que les pays et les dirigeants du monde entier ne parviennent pas à réduire suffisamment rapidement leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici les 10 prochaines années. En toute logique, les températures moyennes sur Terre devraient continuer d’augmenter, ce qui dérèglera indubitablement les écosystèmes mondiaux. On peut citer le récif corallien ou encore la forêt amazonienne ou, bien sûr, la banquise.

Un scénario logique auquel le monde n’est pourtant pas préparé

Si cette fin est, nous vous l’accordons, totalement catastrophique, elle n’est pas pour autant illogique. Les gouvernements peinent à se mettre d’accord sur les questions écologiques et environnementales, et les efforts fournis actuellement ne suffiront pas à lutter efficacement contre le changement climatique. Chris Barrie, l’ancien chef de la défense australienne, soutient cette étude et explique qu’il faut prendre des mesures climatiques nettes au cours des 30 prochaines années. La température augmentera de 3°C en moyenne, et 35 % de la superficie totale des terres avec 55 % de la population mondiale seront soumis à plus de 20 jours de “chaleur létale” par année.

Dans un monde ravagé par un tel scénario catastrophique, les écosystèmes s’effondreront un par un. Tout d’abord, ce sont les récifs coralliens et la forêt amazonienne, comme nous vous le disions ci-dessus, qui disparaîtront progressivement. Puis, l’Amérique du Nordsouffrira progressivement d’incendies dévastateurs, se cumulant à des vagues de chaleur et de sécheresse intensives. Les grands fleuves de l’Asie seront progressivement asséchés, et il est estimé dans le rapport qu’environ 2 milliards de personnes seront directement impactées par l’indisponibilité de l’accès à l’eau. L’étude avance d’autres prévisions sombres, comme les précipitations au Mexique ou en Amérique centrale qui seront réduites de moitié, ce qui paralyserait totalement l’agriculture. Au total, plus d’un milliard de personnes seraient forcées de se déplacer, et auraient donc le statut de « réfugiés climatiques ». Enfin, comme nous vous l’avons déjà dit à travers un article (voir article ci-dessous), plusieurs villes seraient complètement sous les eaux si rien n’est fait.

Même s’il est difficile de lutter contre ce scénario, les chercheurs dévoilent leur hypothèse. Selon eux, « pour réduire ce risque et protéger la civilisation humaine, une mobilisation mondiale massive de ressources est nécessaire au cours de la prochaine décennie pour mettre en place un système industriel à zéro émission et permettre la restauration d’un climat sûr”. Au final, le monde aurait besoin d’une mobilisation semblable à l’effort de guerre et d’urgence de la Seconde Guerre mondiale.

‌Source :https://dailygeekshow.com/fin-humanite-2050/?utm_medium=social&utm_source=twitter

Notre planète se réchauffe, c’est un fait. Aux quatre coins du globe, des températures extrêmes sont observables. Les milieux ruraux, comme les grandes métropoles, sont touchés par des phénomènes météorologiques anormaux et trop fréquents. Inondations, vagues de chaleur et autres fléaux s’y abattent, laissant souvent les habitants démunis. Certaines des villes déjà exposées aujourd’hui deviendront invivables pour les populations d’ici à la fin du siècle si rien ne change. Voici 10 d’entre elles.

Miami, Etats-Unis

D’ici à 2100, à Miami, plus de 13 millions de personnes pourraient être exposées à de dangereuses inondations et à une élévation générale du niveau de la mer. Celle-ci pourrait atteindre 1,80 mètre, beaucoup plus que la taille moyenne des Américains. Ces chiffres ont été estimés par Mathew Hauer, dans une étude publiée en 2016 dans le journal Nature Climate Change.

Nouvelle-Orléans, Etats-Unis

Dans son étude de 2016, Mathew Hauer a évalué le risque d’élévation du niveau de la mer dans plusieurs métropoles américaines. La Nouvelle-Orléans est l’une d’elles. La ville rythmée et marquée par la culture musicale paraît très vulnérable car elle s’élève à seulement quelques mètres au-dessus du niveau de la mer, elle est parfois même en dessous à certains endroits. Rien qu’un mètre d’eau en plus, mettrait en danger plus de 100 000 habitants. Les prévisions pour l’avenir sont donc très inquiétantes et alarmantes pour la Nouvelle-Orléans.

Lagos, Nigéria

La ville de Lagos a une altitude très basse et est située très proche du fleuve Niger, elle est donc très vulnérable face à l’élévation du niveau de la mer et face aux inondations. Mais malgré cette fragilité, la ville connaît une croissance très rapide. Selon des chercheurs qui ont publié une étude en 2016, 260 000 personnes pourraient perdre la vie à Lagos d’ici 10 ans. La fréquence élevée de phénomènes météorologiques extrêmes en est bien évidemment la cause.

Dubaï, Émirats arabe unis

En 2015, une étude du MIT a assimilé le golfe persique comme un point chaud régional, très vulnérable face aux variations climatiques. Selon les scientifiques, après 2070, des températures dépassant les 50 degrés seront fréquentes pendant les périodes estivales à Dubaï. Ces vagues de chaleur sont en réalité déjà bien présentes dans la ville des Émirats arabe unis, elles font changer les modes de vie de ceux qui y vivent, et si elles deviennent plus chaudes elles pourraient mener la ville à sa perte.

Shanghai, Chine

Shanghai est une immense métropole, peuplée par 25 millions de personnes. Selon une étude de 2018 publiée par Nature Communications, la région chinoise dans laquelle elle se situe est gravement menacée. Les vagues de chaleur les plus meurtrières de la Terre pourrait s’y abattre d’ici à la fin du siècle. Au moins cinq épisodes de chaleur dépassant le seuil fatal pourraient décimer la ville.

Pékin, Chine

Comme Shanghai, Pékin se situe dans une zone de plaines vulnérables, et très exposées à la chaleur extrême. Sans oublier bien sûr que la capitale chinoise émet énormément de gaz à effet de serre. Fréquemment, la ville est recouverte d’une épaisse nappe de pollution, pour s’en protéger la plupart des Pékinois se munissent de masques. Cette pollution déjà très importante se multipliera sans doute dans les prochaines années à Pékin, pour devenir une menace absolue pour ses habitants.

Chicago, États-Unis

En 1995, Chicago a fait face à une dangereuse vague de chaleur atteignant les 40 degrés celsius et tuant 700 personnes. Et même si la ville traverse aujourd’hui un épisode de froid exceptionnel à cause du vortex polaire, les vagues de chaud pourraient se multiplier dans les prochaines années. La ville est, en effet, située dans l’une des zones de chaleur les plus sévères d’Amérique du Nord, l’humidité élevée pourrait également aider à provoquer des chaleurs extrêmes et dangereuses pour l’être humain.

Abu Dhabi, Émirats arabes unis

Abu Dhabi, située dans la même région que Dubaï, est également identifiée comme une ville menacée par les vagues de chaleur extrême. Les chercheurs du MIT pensent que d’ici 50 ans, les températures très élevées seront insupportables pour les habitants de la cité. La plus haute température enregistrée dans la ville est déjà de 52 degrés Celsius, et ce genre de météo pourrait devenir très fréquent. Et vous vous imaginez bien, que sous 60 degrés, la vie normale n’est pas possible.

New Delhi, Inde

New Delhi souffre déjà de températures extrêmement chaudes, toute l’année. La ville très peuplée avec près de 30 millions d’habitants, est également touchée par le smog : un brouillard épais formé de particules de suie et de gouttes d’eau. Ces deux facteurs agissent déjà négativement sur les habitants de Delhi, et les nausées, maux de tête et évanouissements pourraient se multiplier dans les prochaines années.

Dhaka, Bangladesh

Dhaka ou Dacca est la capitale du Bangladesh, un pays déjà en grande difficulté face aux changements climatiques. Les vagues de chaleur sont fréquentes, mais ce sont surtout les inondations qui dévastent le pays. 8 millions de Bangladais ont été les victimes d’inondations en 2017, certains ont perdu leurs maisons et d’autres leurs vies, et beaucoup de ruraux se sont déplacés dans la capitale. Ces inondations empiètent chaque année un peu plus sur les terres, déjà très densément peuplées. Le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a estimé que le Bangladesh pourrait perdre 20 % de son territoire à cause de l’élévation du niveau de la mer, il s’agirait là d’une catastrophe terrible et sans précédent.

Même si aucune ville européenne n’est citée dans cette liste, certaines d’entre elles restent très menacées. L’élévation du niveau de la mer pourrait causer la perte de nombreuses terres et villes, aux Pays-Bas notamment. Le réchauffement climatique est en marche, il est temps d’agir pour minimiser ces catastrophes aux conséquences désastreuses sur l’Humanité.

Source :https://dailygeekshow.com/metropoles-inhabitables-rechauffement-climatique/

Vidéo sur le changement de capitale en Indonésie( Jakarta, l’ancienne capitale, coule sous l’eau) :

Voir aussi vidéo résumant le tout en 2,27 mn :

Autre vidéo sur la fin du monde :

Voir article « 15000 scientifiques lancent un cri d’alarme « :

https://www.notre-planete.info/actualites/177-avertissement-15000-scientifiques-environnement-humanite

Voir article « Le niveau des mers monte dangereusement » :

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-niveau-mer-monte-dangereusement-tous-littoraux-monde-82779/?utm_source=alerte&utm_medium=fs&utm_campaign=emailing&utm_content=titre-alerte#xtor=EPR-57-[ALERTE]-20210309

Sommes-nous coupables de la destruction de la Terre ? D’aucuns disent oui comme le philosophe allemand Friedrich Nietzsche :

« La Terre a une peau et cette peau a des maladies; une de ces maladies s’appelle l’homme. » (F. Nietzsche)

Voir vidéo « Pollution de la Terre  »

Le Coran fait allusion à la corruption humaine de la Terre :

 » La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils [vers Allah]. » (Coran 30 : 41)

Pour terminer, il n’y a que Dieu qui a le pouvoir de mettre fin à la vie de l’Univers au moment qu’Il aura choisi comme Il le confirme dans le Noble Coran :
« Ils t’interrogent sur l’Heure(la fin du monde): « Quand arrivera-t-elle ? » Dis: « Seul mon Seigneur en a connaissance. Lui Seul la manifestera en son temps. Lourde elle sera dans les cieux et (sur) la terre et elle ne viendra à vous que soudainement. »« (Coran 07 : 187)

Ahmed Miloud

Publié par ahmedmiloud

Retraité aime internet,débats,culture."La religion agréée par Allah,Le Dieu Unique, est l'Islam". Tout d'abord bienvenue sur mon blog. Vous y trouverez différents sujets qui pourraient vous intéresser, des réponses à certaines questions existentielles et surtout certaines choses qu'on essaie de vous cacher . Osez crier votre vérité même si elle blesse et ne courbez pas l'échine devant l'adversité. Ma devise : "Le mensonge finit toujours par se briser sur le mur de la vérité."(Ahmed Miloud)

10 commentaires sur « La Mort de la Terre entre science-fiction et réalité »

  1. C’est malheureusement une réalité qui se voit de plus en plus, mais les lobbys comme les politiques n’ont qui ne vision de profits à court terme, et les gens continuent à nette que des braves moutons consommateurs… demain se prépare aujourd’hui mais le monde regarde ailleurs, ce st vraiment flippant !

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  2. Bien que je sois énormément préoccupée par cette situation alarmante, j’ai encore appris beaucoup à la lecture de cet article, ce qui ne m’a pas rassurée malheureusement ! Avez-vous lu le livre de Fred vargas sur le sujet. Archéologue et écrivain, plutôt de polars, elle a écrit un ouvrage vraiment formidable « virons de bord, ça urge »! Sûr le dérèglement climatique, très bien sourcé. Elle essaie de sensibiliser mais elle donne également des solutions possibles si tout le monde agit suivant ses possibilités. Il y a déjà beaucoup de projets réalisés ou en cours de réalisation, porteurs d’espoir, mais dont aucun médias ou autres organisations ne parlent jamais ! On pointe le négatif , sans parler du positif, présent et à venir, et çà cest insupportable, car du coup les gens se disent que « ben on ny peut rien, c’est comme çà, et à notre niveau on peut rien faire, CE QUI EST FAUX ET ARCHI FAUX !! TOUT LE MONDE DOIT FAIRE SA PART, SON POSSIBLE, TELS DES COLIBRIS. LES PETITS RUISSEAUX FONT LES GRANDES RIVIÈRES et cd n’est pas en continuant aveuglément à consommer idiotement que ça va changer ! La loi de l’offre et de la demande est valable en tous domaines, et là la priorité c’est de réagir vite et bien contre le dérèglement climatique, retroussons nos manches et utilisons nos neurones au lieu de gober les pseudos infos des merdias, réfléchir et agir intelligemment pour l’avenir proche, pour les jeunes qui souffrent déjà bien assez,et qui commencent eux à réaliser ce que sera leur avenir si on ne fait rien. Nous avons participé à la pollution de la planète par notre insouciance et crédulité, nous devons réparer nos erreurs autant que faire se peut, et ce DES MAINTENANT…CA URGE..

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